IIn Washington last Friday, the House of Representatives voted to create a new branch of the U.S. Army – a “Space Corps” – which would be in charge of managing space operations. This, in time, will mean a movement toward the weaponization of space – which could only be atomic – further polluting the space environment. Danger is imminent.
U.S. legislators emphasize that the decision goes straight to the heart of national security. Of course! Nonetheless, it’s worth pointing out that the United States, following the example of other major world powers – of the Western world, that is – allows itself to do precisely what it prohibits others from doing. While the atom, as a means of defense, is neither procured nor harnessed on Earth, a country is seeking to exploit it in space. It’s obvious that conventional weapons don’t belong up there, only atomic energy will be of use in the interplanetary void. And within this context, one must consider the fact that scientific research, or more precisely, nuclear research and its applications, are considered by the West to be its exclusive domain.
Last Friday, the world celebrated the second anniversary of the Iran nuclear deal, in which Tehran’s rights in this domain were reduced. It’s worth noting that Iran has gained no benefit from this; the agreement has had no effect or any significant impact on the country. With Iran brought to heel, the West set about tackling North Korea’s nuclear capability, demanding of Pyongyang the dismantling of its nuclear program (and nothing less). More than ever, the maxim “Do as I say, not as I do” seems appropriate.
The United States maintains the right to defend itself in this way, including the production of space weapons, while others have the right to do only as they’re told. In quarantine, isolated and under sanctions, North Korea felt it had the right to its own deterrent. The issue is not whether one agrees and says North Korea represents a danger to the world as, in fact, all countries in possession of weapons of mass destruction – particularly when the country isn’t subject to any kind of control, which is the case with countries in the West – represent a potential danger to the safety of our planet. With things as they are, we haven’t reached that point yet, at least for the time being, which is the main thing. The important point is the ban imposed on developing nations, preventing extensive research into areas arbitrarily off-limits to them, since they don’t adhere to criteria set out by the West.
Besides Russia and China – the only two non-Western superpowers with atomic energy at their disposal – the real decision-makers on this are the United States, France, Great Britain and ... Israel. The United States and Israel (a clandestine nuclear power, outside international law, uncontrolled and uncontrollable) are leading the war against a nuclear Iran. This small group of countries, inaccurately calling themselves the “international community,” have drawn up criteria of “trust” aimed at countries wanting to further their knowledge of the latest technology, particularly within nuclear research. Yet the aforementioned Western criteria of “trust” is misleading. The Western countries who allow themselves to pursue this knowledge to its outer reaches (see the decision by the U.S. concerning the weaponization of space) at the same time want to prohibit a large proportion of humanity from accessing it, under the pretext that it doesn’t share their belief or vision of the world and its future. So every nuclear research program that sneaks past these guardians of the temple, they immediately label as "military." We’ve said it already, the peaceful nuclear program is a Western con, since any research program, whatever its intention, can have military applications. The West knows this only too well, and its desire is to control all research with the potential to result in expertise – particularly in nuclear research – allowing peaceful as well as military applications. This is the problem in a nutshell: The West wants to introduce hypothetical barriers to the spread of knowledge, so that countries are unable to attain, by their own means, what the West wants to keep exclusively to itself. Also, when the carrot no longer works, it starts using the stick. Iran, North Korea and all countries not deemed “politically correct” by the West thus cause a disturbance. Undeniably, this exclusive domain the West wants to impose on nuclear technology is unbelievable!
Le nucléaire: une chasse gardée!?
Par Karim MOHSEN - Mardi 18 Juillet 2017 00:00
La Chambre des représentants états-unienne a voté, vendredi dernier, la création d'une nouvelle branche de l'armée des Etats-Unis - «Corps de l'espace» - qui serait chargée de gérer les opérations spatiales. Ce qui annonce, à terme, la course à l'armement spatial qui ne pourrait être qu'atomique, polluant un peu plus l'environnement spatial. Le danger est proche. Dans l'esprit des législateurs états-uniens cette décision - ils le soulignent - entre de plain-pied dans la protection des Etats-Unis. Certes! Relevons néanmoins, que les Etats-Unis, à l'instar des grandes puissances - occidentales, il faut le préciser - se permettent ce qu'ils proscrivent de facto aux autres. Alors que l'atome, vecteur de défense, n'est ni acquis ni maîtrisé sur la Terre, un pays cherche à l'exploiter dans l'espace. Il est patent, que l'armement conventionnel n'a [pas] sa place dans l'espace, seule l'énergie atomique sera utile dans le vide interplanétaire. C'est dans ce contexte qu'il faut s'interroger sur le fait que la recherche scientifique, plus précisément la recherche nucléaire et ses applications, soit considérée par l'Occident comme une chasse gardée. Vendredi dernier, le monde célébrait le deuxième anniversaire de l'accord sur le nucléaire iranien, par lequel Téhéran s'est vu réduire ses prérogatives dans ce domaine. Notons que l'Iran nen a retiré aucun bénéfice, l'accord restant sans effet ni retombée significative pour le pays. L'Iran rentré dans les rangs, l'Occident s'attaque au nucléaire nord-coréen, demandant à Pyongyang (rien de moins) le démantèlement de son programme nucléaire. Plus que jamais, la maxime «faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais» est de mise. Les Etats-Unis ont ainsi le droit de se défendre, y compris en créant des armes spatiales, les
autres n'ont le droit que de se conformer à ce qui leur est prescrit. Mise en quarantaine, isolée, sanctionnée, la Corée du Nord, a ainsi estimé avoir le droit d'avoir sa propre force de dissuasion. La question n'est pas de faire chorus et dire que la Corée du Nord constitue un danger pour la sécurité du monde. En fait, tout pays qui détient des armes de destruction massive - surtout lorsque ce pays n'est soumis à aucun contrôle, ce qui est le cas des Occidentaux - constitue un danger potentiel pour la sécurité de notre planète. Les choses étant ce qu'elles sont, ce n'est pas encore là - du moins pour le moment - l'essentiel. L'essentiel, est cette interdiction faite aux pays tiers de s'adonner à des recherches dans des secteurs arbitrairement soustraits à leur connaissance, dès lors qu'ils ne répondent pas aux critères édictés par l'Occident. En effet, en dehors de la Russie et de la Chine - les deux seules grandes puissances non occidentales disposant de la force atomique - les vrais décideurs en la matière, ce sont les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et...Israël. Le leadership de la guerre contre le nucléaire iranien a été assuré par les Etats-Unis et Israël [lequel est une puissance nucléaire clandestine, hors du droit international, non contrôlée et incontrôlable]. C'est donc ce quarteron d'Etats qui s'intitule abusivement «communauté internationale» qui a établi des critères de «confiance» pour tout pays voulant accéder au savoir-faire des technologies de pointe, en particulier la recherche nucléaire. Or, ledit critère de «confiance» occidental est spécieux. Ainsi, les Occidentaux qui se permettent de pousser jusqu'à leurs ultimes extrémités ces connaissances (cf; la décision états-unienne concernant les armes spatiales), prétendent, dans le même temps, prohiber l'accès à ces connaissances à une grande partie de l'humanité sous le prétexte que celle-ci ne partage ni leur croyance ni leur vision du monde et de son devenir. Ainsi, tout programme de recherche nucléaire qui échappe à ces gardiens du temple est aussitôt qualifié, par eux, de programme nucléaire militaire. Nous l'avons dit, le programme nucléaire civil est une supercherie occidentale, dès lors que tout programme de recherche, quel que soit son but peut avoir des applications militaires. Cela, l'Occident le sait parfaitement qui veut contrôler toute recherche pouvant aboutir à la maîtrise du know-how - singulièrement dans le nucléaire - permettant des applications aussi bien civiles que militaires. Toute la problématique est donc là: l'Occident veut instaurer des frontières fictives dans le traitement du savoir, ne voulant pas que des pays puissent, par leurs seuls moyens, accéder à un savoir qu'il veut exclusif. Aussi, quand la carotte ne suffit pas, il utilise la bâton. L'Iran, la Corée du Nord et tout pays n'entrant pas dans le «politiquement correct» édicté par l'Occident, fait ainsi désordre. A l'évidence, cette chasse gardée que l'Occident veut instaurer sur le nucléaire est inconcevable!
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.