Anti-Semitic incidents in the United States very notably increased from 2016 to 2017. The numbers for 2018, published on Tuesday, April 30, are once again near its record high.
The trend is confirmed, although the shocking record of 2017 is not quite met. That is what is shown in the latest report published by the Anti-Defamation League (ADL) in the U.S. It was published on Tuesday, April 30, three days after a deadly attack on a synagogue in California.
The ADL, the organization in charge of monitoring incidents for the last 40 years, reveals there were 1,879 anti-Semitic acts in 2018, while reported incidents already dramatically increased by 57% – from 1,267 to 1,986 – between 2016 and 2017. "Alarmingly high," says the ADL director Jonathan Greenblatt, who mentions an average of five anti-Semitic incidents per day in the U.S.
Less Vandalism, More Violence
While acts of vandalism decreased slightly (from 952 in 2017 to 774 in 2018), cases of harassment – higher in numbers – were on the rise (1,066 to 1,015).
Moreover, physical assaults due to anti-Semitism doubled in 2018 to reach 39 registered events in the U.S. Among them was the attack on a synagogue in Pittsburgh by a white supremacist on October 27. There were 11 casualties, making it the deadliest attack ever committed against the Jewish community in the U.S.
Almost all states are affected, with California and New York reporting the highest number of cases: 341 and 340, respectively.
The Influence of Extremist Ideologies
This spike in violent acts seems to correlate with the increase in popularity of white supremacy since Donald Trump’s election in 2016.
Greenblatt is convinced of this: white supremacists are bolder than ever. The ADL director remarked that Jews are "a good indicator of the level of hate in society: when anti-Semitism increases, other forms of intolerance are also on the rise."*
Known extremist groups or individuals inspired by extremist ideology were responsible for about 250 anti-Semitic incidents, representing 13% of the total for 2018. The annual report also noted 219 visible acts to spread anti-Semitic propaganda, such as pamphlet distribution or robocalls.
However, the report does not consider the spreading of anti-Semitic ideas on social network systems. It should be evaluated in a separate report soon.
Is Donald Trump Responsible?
Democrats often blame Donald Trump – despite his pro-Israel stance – for fostering the rise of extremism and anti-Semitism in the U.S.
But according to ADL leaders on Tuesday, no political party is free from criticism regarding anti-Semitism. They mention the statements made by the young Muslim Democrat Ilhan Omar, a member of the House of Representatives, who was heavily criticized for condemning the acts of a powerful pro-Israel American lobby.
The U.S. Is the Most Affected Country
Another report published on Wednesday, May 1, by the European Jewish Congress shows that the U.S. has the most cases of violent incidents against Jews in 2018 – more than 100 – followed by the U.K., which had 68 incidents. France and Germany registered 35 incidents each.
Anti-Semitism is no longer "confined to the activity of the far-left, far-right and radical Islamists triangle" but has become mainstream, explains Moshe Kantor, the president of the European Jewish Congress.
There seems to be some progress though. According to the report, European governments are taking the issue increasingly seriously.
*Editor's note: The above quote, accurately translated, could not be verified.
L’antisémitisme poursuit sa percée aux États-Unis
Alors que les actes antisémites aux États-Unis avaient très nettement augmenté entre 2016 et 2017, les chiffres de l’année 2018, publiés mardi 30 avril, ont à nouveau frôlé des records.
Le vertigineux record de 2017 n’est pas atteint, mais la tendance se confirme. Voilà ce que révèlent les derniers chiffres de l’antisémitisme aux États-Unis, publiés par l’Anti-Defamation League (ADL) mardi 30 avril, trois jours après une attaque meurtrière dans une synagogue de Californie.
Alors que les incidents rapportés avaient déjà bondi de 57 % entre 2016 et 2017, passant de 1 267 à 1 986, l’ADL – l’organisme qui procède au décompte depuis 40 ans – dénombre 1 879 incidents à caractère antisémite en 2018.
« Alarmant », pour le directeur de l’ADL Jonathan Greenblatt, qui évoque une moyenne de « cinq actes antisémites par jour » aux États-Unis.
*Moins de vandalisme, plus d’actes violents*
Si les actes de vandalisme ont légèrement baissé (774 l’an dernier contre 952 en 2017), les cas de harcèlement, les plus nombreux, ont quant à eux enregistré une hausse (1 066 incidents contre 1 015).
Surtout, le nombre d’agressions physiques motivées par l’antisémitisme a doublé aux États-Unis en 2018, avec 39 événements recensés. Parmi eux, l’attaque d’un suprémaciste blanc contre une synagogue de Pittsburgh, le 27 octobre. Elle a fait 11 morts, ce qui en fait l’attaque la plus meurtrière jamais commise contre la communauté juive aux États-Unis.
La quasi-totalité des États américains sont touchés, mais la Californie et New York sont ceux qui ont constaté le plus de cas : respectivement 341 et 340.
*Le rôle des idéologies extrémistes*
Ce nouveau bond des actes violents se fait sur fond de montée du suprémacisme blanc aux États-Unis depuis l’élection de Donald Trump en 2016.
Jonathan Greenblatt en est en tout cas convaincu : « les suprémacistes blancs sont plus enhardis que jamais ». Le directeur de l’ADL voit les juifs comme un « bon indicateur du niveau de haine dans la société : quand l’antisémitisme monte, d’autres formes d’intolérance montent aussi. »
En 2018, environ 250 incidents antisémites (soit 13 % du total) étaient directement attribuables à des groupes extrémistes connus ou à des individus inspirés par des idéologies extrémistes. Le rapport annuel a aussi recensé 219 « actes concrets » de diffusion du discours antisémite, comme des distributions de tracts ou des appels téléphoniques préenregistrés.
Le rapport ne mesure cependant pas la prolifération des discours antisémites sur les réseaux sociaux, que l’ADL devrait bientôt évaluer dans un rapport distinct.
*Donald Trump en cause ?*
Les démocrates accusent régulièrement Donald Trump, malgré sa politique pro israélienne, d’avoir favorisé la montée de l’extrémisme et de l’antisémitisme aux États-Unis.
Mais les dirigeants de l’ADL ont estimé mardi qu’« aucun parti politique n’est exempt » de reproches face à l’antisémitisme, évoquant les remarques de la jeune élue démocrate musulmane du Congrès Ilhan Omar, très critiquée en mars pour avoir dénoncé les actes d’un puissant lobby américain pro israélien.
*Les États-Unis, en tête des pays concernés*
Un autre rapport, publié mercredi 1er mai par le Congrès juif européen, révèle que les États-Unis ont enregistré le plus de cas de violences majeures contre les juifs en 2018, plus de 100, suivis par le Royaume-Uni (68). La France et l’Allemagne ont enregistré 35 cas de violences.
« L’antisémitisme n’est plus limité à l’extrême gauche, l’extrême droite et aux islamistes radicaux, il se répand et est souvent accepté par la société civile », explique Moshe Kantor, président du Congrès juif européen.
Le rapport note cependant certains progrès : les gouvernements européens, selon lui, prennent le problème de plus en plus au sérieux.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.
These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.