Donald Trump is absolutely right: His trial was rigged. He was never able to benefit from a full and total defense. His lawyers were literally handcuffed and incapable of defending him.
Why? Because they were prisoners of the lies Donald Trump has told for decades. In fact, Trump has been trapped by his own lies, big and small.
One almost feels sorry for Todd Blanche, a renowned attorney who headed up Trump’s legal team. He had to defend his client, but without the ability to freely address the starting point of the whole case, which is that Trump had an affair with porn star Stormy Daniels, to whom he paid $130,000 for her silence.
Trump as usual, denied everything: the affair, the payment to Daniels, and falsifying accounting records to hide it.
As Republican Sen. Mitt Romney said, “As far as I know you don’t pay someone $130,000 not to have sex with you.” Nothing about Trump’s story added up, but his lawyers could do nothing but stick to his version of things.
Clearly, Trump’s lawyers were not going to put him on the witness stand. The man is a veritable “perjury machine” his lawyers said in restraining him from testifying in the Robert Mueller investigation while he was president.
Trump draws his approach from Roy Cohn, his first lawyer and “fixer”: Admit nothing, attack everything. It is an approach he maintains to this day: The judge and the entire judicial system are corrupt, not him.
Obviously, this case is not a government matter compared to three other cases now mired in legal procedures — charges related to organizing a conspiracy to overturn the results of the 2020 presidential election, charges related to interfering with election results by trying to convince the election officials in Georgia to reverse their results, and charges that Trump refused to surrender confidential documents he took from the White House when he left.
But even if it is more than likely that Trump will appeal the hush money trial verdict, from this point forward Trump is a convicted felon, as his opponents will repeat on every platform. The question now is whether or not this conviction will have an effect on the November election.
The Answer Is No and Yes
No, in the sense that American voters have been so divided for a least a decade that virtually everyone knows whether or not they are pro-Trump or anti-Trump. Moreover, the Democrat, Joe Biden, is unpopular and has a reputation for lacking energy, which is a euphemism for something else.
That said, a criminal conviction can still be a bad thing for Trump, even if it generated significant donations to his campaign fund since the jury’s verdict.
In a very tight election, which may come down to a handful of votes in four or five key states, even a slight shift in voters could change a lot.
A YouGov poll conducted after Thursday’s verdict — immediately and while perceptions were subject to change — indicated that 50% of respondents agreed with the jury that Trump was guilty, versus 30% who believed he was innocent and 19% who were undecided.
That same poll revealed that 47% of Americans thought the trial was fair while 37% did not.
In addition, a New York Times poll conducted last October showed that 7% of those who supported Trump would be likely to vote for Biden if the former president were convicted in a criminal trial. The question did not address specific criminal charges.
Seven percent is not much, but at the same time it could be decisive in a very tight race such as this one.
All indications are that the Republican base will remain mobilized despite the verdict, but anti-Trump voters are equally committed.
We will also have to take the effect of the verdict on Trump himself into account. Those closest to Trump reported that he was certain he would be found not guilty, if only by virtue of a hung jury.
Anyone who witnessed the practically incoherent 40-minute diatribe Trump delivered Friday morning at Trump Tower, in what was billed as a press conference but at which not a single question was asked, could see that he was deeply affected by the trial.
To make matters worse — or to prove that justice is not neutral but a choice — sentencing is scheduled for July 11, just four days before the start of the Republican National Convention that will make his nomination official.
Donald Trump Prisonnier de ses propres mensonges
Donald Trump a tout à fait raison : son procès était truqué. Il n’a jamais pu bénéficier d’une défense pleine et entière. Ses avocats étaient littéralement menottés et incapables de le défendre.
Pourquoi ? Parce qu’ils étaient prisonniers des mensonges que Donald Trump a multipliés depuis des décennies. En fait, Trump a été piégé par ses propres mensonges, petits et grands.
On en viendrait presque à plaindre Todd Blanche, un avocat réputé qui était à la tête de l’équipe juridique de M. Trump. Il devait défendre son client, mais sans pouvoir parler librement de ce qui était le point de départ de toute cette cause, soit que M. Trump a eu une relation avec la vedette porno Stormy Daniels, qu’il a payée 130 000 $ pour son silence.
M. Trump, selon son habitude, avait tout nié. La relation, le paiement à Stormy Daniels et la falsification des livres comptables pour le cacher.
Comme l’avait dit le sénateur républicain Mitt Romney : « Ce serait bien la première fois qu’on aurait donné 130 000 $ à une femme pour ne pas avoir de relations sexuelles avec elle. » Toute l’histoire de M. Trump ne tenait pas debout, mais ses avocats ne pouvaient faire autrement que de s’en tenir à sa version.
Comme il était évident qu’ils n’allaient pas faire témoigner M. Trump à son procès. L’homme est une véritable « machine à parjures », avaient dit ses avocats pour qu’il ne témoigne pas à l’enquête Muller, quand il était président.
Son attitude vient de la stratégie de Roy Cohn, qui a été son premier avocat et « fixeur » : ne rien admettre, toujours attaquer. Une stratégie qu’il a suivie sans déroger jusqu’à aujourd’hui : c’est le juge et tout le système judiciaire qui est corrompu, pas lui.
Évidemment, cette cause n’est pas une affaire d’État en comparaison des trois autres qui sont embourbées dans la procédure, soit avoir organisé une conspiration pour renverser le résultat de la présidentielle de 2020, avoir tenté de convaincre le gouverneur de Géorgie de renverser le résultat électoral dans son État et avoir refusé de remettre des documents secrets qu’il avait emportés en quittant la Maison-Blanche.
Mais même s’il est plus que probable qu’il fasse appel de la décision, M. Trump est désormais un « criminel condamné », comme ses adversaires vont le répéter sur toutes les tribunes. La question est maintenant de savoir si cette condamnation est susceptible d’avoir un effet sur l’élection de novembre prochain.
La réponse est non et oui.
Non, en ce sens que l’électorat américain est tellement clivé depuis au moins une décennie que presque tout le monde sait s’il est pour Trump ou contre Trump. En plus, le candidat démocrate Joe Biden est impopulaire et a la réputation de manquer d’énergie, ce qui est un euphémisme.
Mais cela dit, une condamnation au criminel ne peut quand même pas être une bonne chose pour M. Trump, même si cela lui a permis de recevoir beaucoup de contributions à sa campagne depuis la décision du jury.
Dans une élection qui est très serrée et qui pourrait se jouer sur une poignée de voix dans quatre ou cinq États clés, même un mouvement mineur de l’électorat pourrait changer beaucoup de choses.
Un sondage YouGov effectué jeudi soir – donc à chaud et alors que les perceptions peuvent changer – a indiqué que 50 % des répondants disaient qu’ils étaient d’accord avec le jury et que M. Trump était coupable, contre 30 % qui le croyaient innocent et 19 % d’indécis.
Le même sondage montre que 47 % des Américains croient que le procès a été juste contre 37 % qui pensent qu’il ne l’a pas été.
Par ailleurs, un sondage du New York Times réalisé en octobre dernier disait que 7 % des gens qui appuient actuellement M. Trump seraient susceptibles de voter pour M. Biden si l’ancien président était condamné dans un procès criminel. La question ne parlait pas d’accusations spécifiques.
Sept pour cent, c’est peu, mais en même temps, ce peut être déterminant si une course est très serrée, comme celle-ci.
Tout indique que la base républicaine restera très mobilisée malgré le verdict, mais les électeurs qui sont contre Trump le sont tout autant.
Il faudra aussi prendre en compte l’effet qu’aura le verdict sur M. Trump lui-même. Il était, disait-on dans son entourage, certain de ne pas être déclaré coupable, ne serait-ce qu’à cause d’un jury divisé.
Quiconque a vu la diatribe pratiquement incohérente de 40 minutes qu’il a livrée vendredi matin à la Trump Tower – dans ce qui était annoncé comme une conférence de presse, mais qui n’a donné lieu à aucune question – peut constater que M. Trump sort lourdement affecté par ce procès.
Comble de malchance – ou preuve que la justice n’est pas neutre, c’est au choix –, la peine devrait être prononcée le 11 juillet, juste quatre jours avant le début de la convention républicaine qui officialisera la candidature de M. Trump.
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