Walz Wins a Debate That Will Have Little Effect

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Walz gagne un débat qui aura peu d’effet

Tim Walz, le «bon gars» populaire qui garde contact avec la réalité, l’a emporté de peu sur J.D. Vance, le faux populiste colporteur de mensonges.

Tim Walz a deux décennies d’expérience politique et avoue ne pas être doué pour les débats. J.D. Vance n’a que deux ans d’expérience, mais il a la langue agile et ne souffre pas de modestie. Le public a toutefois une opinion beaucoup plus favorable de Walz que de Vance.

Le duel

Le débat était remarquablement civil et contrôlé, grâce à l’absence d’un certain Donald Trump.

Sur les crises au Moyen-Orient, les échanges ont été équilibrés, mais l’argumentation de Vance reposait sur la fiction que le monde était un havre de paix pendant la présidence de Trump.

Sur l’immigration, Vance a enfilé les mensonges pour satisfaire son patron et systématiquement esquivé les questions difficiles. Walz n’a que gratté la surface des énormités des positions trumpistes, notamment sur les Haïtiens de Springfield.

Sur l’économie, les propositions de Vance ouvraient un large flanc à la critique et celles de Walz ciblaient plus efficacement la classe moyenne.

Sur l’avortement, Walz avait la meilleure main et il l’a bien joué, mais son plaidoyer n’était pas aussi passionné que celui de Kamala Harris.

Sur les armes à feu, Walz a probablement marqué des points au centre en s’éloignant de la caricature du démocrate qui menace le deuxième amendement.

Les vraies cibles

En fin de compte, la mission des deux débatteurs était de marquer des points pour leur candidat présidentiel et d’attaquer efficacement le numéro un adverse. Walz a été plus convaincant, sans décocher de coup fatal.

Somme toute, les deux camps pourront se péter les bretelles et déclarer victoire, mais on l’oubliera vite, ce débat. C’est presque un match nul, mais Walz survivra mieux à la vérification des faits et, ne serait-ce que pour cette raison, il mérite d’être déclaré vainqueur.

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