If the Bush administration made emergency contact with two of the largest American specialists in real estate credit, Fannie Mae and Freddie Mac, it did not truly restore confidence in the banking system. In California, hundreds of clients crowded into IndyMac Bancorp agencies on Monday, July 14, in order to withdraw their assets, despite the fact that the banking institution was picked up by federal authorities on Saturday, July 12, to avoid bankruptcy. These authorities maintained that depositors’ money was safe, but clients could not withdraw more than $100,000 per person.
The fear of seeing a series of regional commercial banks default even made Wall Street panic on Monday. Standard and Poor’s credit rating left bank values at around 10%. According to the most pessimistic estimates, 100 to 150 regional banks could shut their doors within twelve to eighteen months.
If large establishments like Citigroup and Merrill Lynch are not threatened because their failure would create a risk for the entire system, many regional banks seem to be in the hot seat. The most active on the mortgage market are confronted with more payment defaults by individuals and promoters, thus finding themselves guaranteeing assets whose value continue to decrease.
Among the institutions that are struggling are National City, Sun Trust Bank, M&T Bank Corp, First Horizon National…and even national networks like Washington Mutual, the foremost savings bank in the country, and Wachovia.
Washington Mutual stock fell on Monday, dropping 34% - or 93% since the beginning of the year. In a statement, the bank reassured that it was “well capitalized,” after a recent increase of capital that allowed them to meet their commitments. Cleveland’s National City stock, the biggest bank in Ohio, fell to just 28% on Monday on Wall Street.
New Depreciations to Come
“The majority of banks are not in danger and are solid,” stated Sheila Bair, president of the FDIC on Monday, on the television channel CNBC. But analysts pointed out that IndyMac did not even appear in the governmental list of 90 banks having problems published on March 31, 2008.
The situation is not yet comparable to the one at the end of the 1980s; in the aftermath, a real estate crisis, American authorities had to bail out around one thousand financial institutions, notably the savings bank network. The American banking system, however, seems to be more and more fragile. It has registered losses of more than 300 billion dollars since the beginning of the real estate subprime credit crisis. And new stock depreciations should be announced when the results of the second quarter are published later this week.
On the investment bank side, Lehman Brothers are the subject of true default. After a new decrease on Monday of more than 14%, the stock fell to its lowest level since the introduction of the group into the stock exchange in May 1994.
Si l'administration Bush s'est portée au secours des deux plus grands spécialistes américains du crédit immobilier, Fannie Mae et Freddie Mac, elle n'a pas vraiment restauré la confiance dans le système bancaire. En Californie, des centaines de clients se pressaient, lundi 14 juillet, dans les agences d'IndyMac Bancorp pour retirer leurs avoirs, en dépit du fait que l'établissement bancaire a été repris samedi 12 juillet, pour éviter sa faillite, par les autorités fédérales. Ces dernières ont affirmé que l'argent des déposants était en sécurité, mais les clients ne pouvaient retirer plus de 100 000 dollars par personne.
La crainte de voir une série de banques commerciales régionales faire défaut a même fait paniquer Wall Street lundi. L'indice Standard & Poor's 500 des valeurs bancaires a abandonné près de 10 %. Selon les estimations les plus pessimistes, 100 à 150 banques régionales pourraient mettre la clé sous la porte d'ici douze à dix-huit mois.
Si les gros établissements comme Citigroup et Merrill Lynch ne sont pas menacés, car leur défaillance créerait un risque pour l'ensemble du système, de nombreuses banques régionales semblent sur la sellette. Les plus actives sur le marché hypothécaire sont confrontées à la multiplication de défauts de paiement des particuliers et des promoteurs, se retrouvant ainsi avec en garantie des biens dont la valeur ne cesse de baisser.
Parmi les établissements en difficulté, on cite pêle-mêle National City, Sun Trust Bank, M & T Bank Corp, First Horizon National, Bank... et même des réseaux nationaux comme Washington Mutual, la première Caisse d'épargne du pays, et Wachovia.
L'action Washington Mutual s'est effondrée lundi, perdant 34 % - soit 93 % depuis le début de l'année. La banque a dû assurer dans un communiqué qu'elle était "bien capitalisée", après une récente augmentation de capital qui lui permet de faire face à ses engagements. L'action de National City de Cleveland, la plus grande banque de l'Ohio, a cédé jusqu'à 28 % à Wall Street lundi.
DE NOUVELLES DÉPRÉCIATIONS À VENIR
"La majorité des banques sont hors de danger et solides", a affirmé lundi la présidente de la FDIC (l'organisme fédéral de garantie des dépôts bancaires), Sheila Bair, sur la chaîne de télévision CNBC. Mais les analystes font remarquer qu'IndyMac n'apparaissait même pas dans la liste gouvernementale des 90 banques en difficulté publiée le 31 mars 2008.
La situation n'est pas encore comparable à celle de la fin des années 1980 ; à la suite, déjà, d'une crise immobilière, les autorités américaines avaient alors dû renflouer un millier d'établissements financiers, notamment le réseau des Caisses d'épargne. Le système bancaire américain semble cependant de plus en plus fragile. Il a enregistré des pertes de plus de 300 milliards de dollars depuis le début de la crise des crédits immobiliers subprimes. Et de nouvelles dépréciations d'actifs devraient être annoncées à l'occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre, à partir de cette semaine.
Du côté des banques d'investissements, Lehman Brothers fait l'objet d'une véritable défiance. Après une nouvelle baisse lundi de plus de 14 %, l'action est tombée à son plus bas niveau depuis l'introduction du groupe en Bourse en mai 1994.
La Securities and Exchange Commission (SEC), l'autorité boursière américaine, a ouvert une enquête sur d'éventuelles manipulations de cours, dont auraient été victimes à la fois Lehman Brothers, Fannie Mae et Freddie Mac.
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