Barack Obama ne sera pas présent à la conférence internationale sur le climat qui s’ouvrira à Poznan, en Pologne, le 1er décembre, mais le président élu des Etats-Unis a bien l’intention de changer radicalement la donne américaine sur le réchauffement climatique.
M. Obama a saisi l’occasion d’un sommet international consacré à cette thématique qui s’est tenu, mardi 18 novembre à Beverley Hills, en Californie, pour affirmer, pour la première fois depuis son élection, le revirement des Etats-Unis qui, a-t-il dit, vont “s’engager énergiquement” dans les négociations internationales sur le climat. “Lorsque je prendrai mes fonctions, vous pouvez être sûrs que les Etats-Unis s’engageront à nouveau énergiquement dans ces négociations”, a-t-il déclaré.
Parrainé par le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, républicain acquis à la cause environnementale, ce sommet a accueilli triomphalement les déclarations de Barack Obama. L’Etat de Californie s’est engagé depuis 2006 dans la lutte contre le réchauffement climatique à travers l’adoption d’une loi sur la réduction des émissions polluantes, dans l’esprit du Protocole de Kyoto, que George Bush a refusé de ratifier.
Sans se substituer à l’administration Bush, qui sera encore aux affaires lors de la conférence de Poznan, les démocrates en suivront les travaux de très près. “J’ai demandé aux membres du Congrès qui seront présents à la conférence en tant qu’observateurs de me rapporter ce qu’ils auront appris”, a ajouté M. Obama.
Barack Obama s’est implicitement démarqué des propos de la colistière de John McCain, Sarah Palin, qui, au cours de la campagne présidentielle, avait mis en doute les causes humaines du réchauffement climatique. “Attendre n’est plus une option. Le déni n’est plus une réponse acceptable. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences trop graves”, a-t-il dit.
Un nouveau cycle de négociations sur le climat s’est ouvert en 2007 à Bali qui doit s’achever à Copenhague en 2009. Les rencontres de Poznan, qui réuniront près de 10 000 participants venant de 170 pays, permettront de tester la volonté des pays de donner ou non un nouvel élan à une politique internationale de lutte contre le réchauffement.
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