George W. Bush, l’homme de certitude
Le 43e président des États Unis défend âprement son bilan, toujours convaincu d’avoir fait les bons choix pour la défense de l’Amérique et la promotion de la liberté dans le monde
George W. Bush et son épouse Laura à Washington le 10 janvier (Edmonds/AP).
A quelques jours de son départ de la Maison-Blanche, il ne pense qu’à ça. Sa place dans l’histoire. La façon dont il sera jugé et dont on se souviendra de lui. Le 5 janvier, George W. Bush a donné son accord à l’utilisation d’appareils militaires pour accélérer le déploiement de la force internationale de paix au Darfour.
Le 6 janvier, il a placé sous protection la zone océanique la plus vaste du monde dans le Pacifique. Le 13 janvier, il remettra la médaille de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine, au président colombien Alvaro Uribe et aux anciens premiers ministres britannique Tony Blair et australien John Howard, trois de ses plus sûrs alliés dans sa lutte mondiale contre le terrorisme.
Défendre l'”héritage Bush”
Personne ne l’écoute, mais le président sortant multiplie les interviews de départ, un peu comme un vendeur qui ne saurait pas que son produit n’est plus en circulation.
Avec l’aide de ses vieux fidèles du Texas, Karl Rove et Karen Hughes, il s’est lancé dans une entreprise de promotion de « l’héritage Bush ». Sur le site de la Maison-Blanche, une brochure téléchargeable retrace les « temps forts des accomplissements et des résultats » de son administration.
George W. Bush , 62 ans, ne veut surtout pas qu’on le plaigne. À la réalité complexe et contradictoire des faits, il a toujours opposé une réalité alternative, fondée sur ses « tripes » et son « instinct ». Quand tout le monde doute autour de lui, il affiche la même confiance inébranlable, comme s’il y trouvait un pouvoir presque mystique.
La force de caractère, la détermination et la fermeté – adossées, cela va sans dire, à la puissance des États-Unis – font partie de la fonction. « Pour lui, la vie de la nation se confond avec la sienne, écrit le journaliste américain Ron Suskind. Son courage, face aux sceptiques, est celui de la nation, sa simplicité, comme celle des Américains, est héroïque, sa détermination, quels qu’en soient l’objet ou la fin, changera le cours de l’histoire. »
George W. Bush n’est pas homme à se tourmenter
À la Maison-Blanche, Bush s’est flatté de diriger le pays à la manière d’un président de conseil de surveillance d’une grande entreprise, fixant les grandes orientations et laissant à d’autres le soin de la mise en œuvre.
« Il n’y a pas une seule des décisions que j’ai prises pour laquelle je souhaiterais rétrospectivement avoir fait un autre choix », déclarait-il en 2004.
Il a l’intime conviction de comprendre le fonctionnement du monde bien mieux que ceux qui le critiquent. Il a passé des compromis, demandé l’aide des institutions internationales, non parce qu’il s’était trompé, mais parce que les événements l’ont obligé à le faire.
George W. Bush n’est pas homme à se tourmenter pour ses erreurs. « L’homme qui émerge est un narcissique sans aucune conscience de soi », écrit Frank Rich, chroniqueur au New York Times. L’amélioration de la sécurité en Irak, après sa décision d’augmenter l’effectif des troupes en janvier 2007, le conforte dans sa conviction d’avoir fait le bon choix.
Récemment, il a affirmé qu’il « n’était pas préparé à la guerre » et que « le plus grand regret de toute la présidence aura été l’échec du renseignement en Irak ». Sous-entendu : je n’y suis pour rien. « Je priais pour demander la force de faire la volonté de Dieu », confiait-il à Bob Woodward, dans le livre Plan of Attack, à propos de sa décision d’envahir l’Irak.
Une impopularité historique
Quelles que soient les vertus de George W. Bush , elles restent aujourd’hui largement inappréciées. Bush ne bénéficie plus du soutien de la majorité des Américains depuis mars 2005. Aucun président n’a connu une aussi longue période de rejet, mais il supporte cette situation avec stoïcisme. Truman, un autre président impopulaire, est devenu son modèle.
Contrairement à son père, Bush junior ne donne pas l’impression de douter. Après une élection contestée et des débuts hésitants à la Maison-Blanche – il avait passé à l’été 2001 les plus longues vacances (cinq semaines) de l’histoire de la présidence américaine –, il a trouvé ses marques dans les jours qui ont suivi le 11 septembre 2001.
Malgré le flottement initial, c’est un Bush revigoré qui s’est révélé sur les décombres du World Trade Center. Jusque-là hésitant sur le contenu à donner à son mandat, il a trouvé ce qui lui manquait : la guerre contre le terrorisme devient non seulement sa priorité absolue mais sa mission.
Une “foi en l’Amérique”
«L’autodidacte méthodiste, ouvert et en recherche, s’est transformé en calviniste messianique, imperméable à la critique », explique Jim Wallis, le pasteur évangélique de la revue Sojourners qui le connaît bien.
Chez lui, certitude et religiosité convergent dans une « foi en l’Amérique », un nationalisme à l’américaine, avec un penchant irrésistible pour les « grandes idées ».
Convivial et naturel, chaleureux, George W. Bush pensait tenir sa revanche en se faisant élire, en novembre 2004, pour un second mandat contre le démocrate John Kerry. Douze ans après, le « vilain petit canard » de la dynastie réussissait là où son père, George Herbert Walker Bush , avait échoué, en 1992, contre Bill Clinton.
Une réussite éclatante pour ce fils de famille, longtemps confiné dans la médiocrité, à qui son père avait reproché avec dureté d’entraîner son frère Malvin dans ses beuveries. Le fils préféré, réputé plus intelligent et plus éloquent, c’était Jeb, destiné par son père à un brillant avenir. « George W. », lui, ne paraissait pas fait pour atteindre les sommets.
Cancre plutôt sympathique, il a longtemps affiché un désintérêt manifeste pour la chose publique. Au tournant de la quarantaine, ce « fils à papa », né dans une famille de l’élite de la côte Est, a mis de l’ordre dans sa vie.
Il s’est inscrit à un groupe d’études de la Bible et a arrêté de boire, sauvant du même coup son couple, sa famille et sa carrière. Élu gouverneur du Texas en 1994, il peaufinera son personnage de Texan aux bottes de cow-boy, chrétien conservateur, hostile aux impôts sur le capital, ennemi de l’élite libérale mais en prise avec l’Amérique profonde. À la veille de sa retraite politique, il affiche la sérénité.
Toujours combatif dans la défense de son action
Plus que jamais, le président s’appuie sur sa foi, sa famille et ses amis. La discipline rigoureuse de son emploi du temps. Son exercice physique quotidien, observé avec une dévotion de fanatique.
Toujours combatif dans la défense de son action, il n’entend pas laisser aux autres le soin d’en faire le bilan. À ceux qui affirment qu’il est devenu plus « réaliste » dans son second mandat, en particulier sur la question du nucléaire en Iran et en Corée du Nord et sur la promotion de la démocratie au Moyen-Orient, il rétorque que son « Freedom agenda », son programme pour la liberté, « fait partie de tout ce que je fais ». Contre vents et marées, il continuera à défendre sa cause, aidé par son projet de bibliothèque présidentielle à la Southern Methodist University de Dallas.
Le président sortant prévoit de créer un Institut pour la liberté, pour soutenir les mouvements démocratiques à travers le monde, en invitant dissidents, activistes et jeunes leaders à participer à des conférences et en leur accordant des bourses. Interrogé le mois dernier sur ce qu’il avait appris dans l’exercice de sa fonction, il a répondu : « J’ai appris que Dieu est bon. Tout le temps. » La certitude selon George W. Bush .
The thing that always amazes me about stories such as this is they don’t add the proper context. 2 example:
1. While it’s true Bush has a low approval rating and is viewed as many as incompetent, they fail to point out that the US Congress approval rating is even lower and is viewed as even more incompetent. Do yourself a favor and STUDY the cause of the financial failure in the US and you will see Barney Franks name come to the top of the list as being responsible. Greg Meeks, Maxine Waters and Chris Dodd turn up in second place. Who do you think promoted the subprime loans? Wasn’t republicans. Subprime loan candidates aren’t the backbone of their party.
2. The quote from the New York Times is wonderful. It demonstrates why it is GOING OUT OF BUSINESS. Most Americans have given up on the liberal news channels and magazines as they routinely distort reality and instead report from a biased perspective. They have an agenda to influence the masses to their intelligensia way of thinking. They have failed, again.
I understand the victors of elections many times try to re-write history to make themselves look good and opponents look bad. I’m glad we live in a time period of gigabyte hard drives so the reality of history will not be lost. Visit youtube and search for the video with Barney franks ridiculing the regulators for having the audacity of proposing added regulations on to Fannie Mae. What you will have to search a little for is to find out it was Barney’s boyfriend that financially benefited from the expansion of Fannie Mae.
It’s been fun watching the party in power the last 2 years, democrats, try to put all the blame for their ineffectiveness onto Bush. Now they have 2 years to prove just how do-nothing they are.