Et si c’était la bonne solution ! Et si l’administration Obama avait trouvé le bon dosage pour réformer efficacement la régulation financière aux Etats-Unis. Le schéma présenté hier par le président américain ne constitue pas, c’est sûr, le big bang réglementaire espéré. On en est même très loin. Plutôt que de revoir l’architecture générale d’un dispositif de surveillance gruyère, Barack Obama a décidé d’en boucher les trous. Exit, donc, le grand soir du capitalisme financier et son lot de mesures symboles : création d’un superviseur unique pour les banques, fusion des autorités de marché…
L’ambition peut paraître modeste. Trop modeste, même, au regard des dégâts que les dérives de la finance américaine ont pu provoquer sur l’économie mondiale. Au regard, aussi, de l’idée, très répandue, que Wall Street devait payer pour ses péchés. Au regard, enfin, de l’enjeu historique. Car ce texte définit ni plus ni moins que les règles du jeu de l’après-crise. Des règles qui serviront bon gré mal gré de modèles à Bruxelles ou à Londres pour définir les cadres réglementaires locaux. Mais pouvait-il en être autrement ?
D’abord, le président l’a répété hier, il reste convaincu que l’innovation financière constitue un moteur essentiel de l’économie. Pas question, donc, de la brider trop fortement. Surtout, une remise à plat complète du cadre réglementaire n’aurait à coup sûr pas passé le cap du Congrès. On peut évidemment regretter ce qui peut s’interpréter comme un manque de courage politique. Mais le principe de réalité s’applique à tous. Et puis, la loi Sarbanes-Oxley, votée après la faillite d’Enron, a bien montré que les textes les plus complets sont loin d’être les plus efficaces.
Pour autant, le schéma présenté hier marque bien une rupture avec les années de dérégulation qui ont conduit à la catastrophe actuelle. Il s’attaque en tout cas à ses principales causes : les CDS et autres produits dérivés de gré à gré seront désormais contrôlés ; la titrisation mieux encadrée ; les consommateurs mieux protégés. Surtout, le rôle de la Fed sera renforcé. Pierre angulaire du dispositif, c’est à elle que reviendra, avec l’appui du Trésor, la charge de contrôler les plus grosses banques et les plus grands fonds, dont on sait désormais qu’ils sont « too big to fail ». Si le projet n’est pas dénaturé, elle aura même droit de vie et de mort sur ces institutions « systémiques » pour éviter précisément qu’elles ne mettent en danger tout le système. C’est sa capacité à faire plier les mastodontes bancaires nés de la crise qui dira si le choix fait par l’administration Obama est le bon.
too big to fail
america is a failed economy and until the folks in europe figure that one out they will also fail.
imperialism has it price ask england or russia that one.
the folks in europe know so little about the american mentality.
they believe what they read in the mass news media which is controlled by the industrial military complex and mega corps.
look close who is getting the money for bailouts and bonuses.
obama knows who butters his bread.
it takes mega money to win a federal election in america. corp money.
hey the titanic was too big to sink and look how that turned out.
in america profits and materialism outweigh the needs of the sick and needy.
when we americans get bored and lonely with our materialism we shop till we drop.
materialism is running its course in america.
there is this trickle down theory with capitalism that if corporations make big money it will trickle down to the working folks.
well trickle down trickled up. big time.
the human ego is way to selfish at this stage of our evolution of consciousness process for the trickle down to work.
communism in its ignorance never understood this.
god I love america the rich get richer and poor get poorer. capitalism is of god ask and you shall receive. this is christian thinking in america.
how few in the world understand the american mentality.
the prisons are overflowing, the trade deficit is mega large, the national debt can never be paid back, and assult rifles are sold at gun shows to anyone that wants one, the drug war is lost, the war on terror is a gold mine for the industrial military complex, and 60% of all families going bankrupt are due to health care costs, our major auto makers have been driven to socialism to survive, and our unions are no more, and our politicans are bought and paid for by the rich corps with their multitude of lobbyists.
and we still believe we are the greatest country on earth and want to share our economic and political idealogies with the rest of the world.
some times even at gun point and the world does nothing. sits and watches our imperialism even when we torture others. how is that for fear of a super power.
we americans worship at he altar of this super power status. even during a recession we do not cut this military spending. this industrial militry complex even has control of the major universities in the grants of billions for research into how to kill more people in a war.
and who says wealth is not a harsh teacher?
sad very sad to watch your country self destruct.
the good news: spiritual laws apply even to nations. in this self destruction we americans will learn this very important lesson.
few will understand my words very few.