Edited by Robin Silberman
Finance : la révolution américaine
Par Pierre-Angel Gay, directeur adjoint de la rédaction de La Tribune.
Bien sûr, il ne s’agit que d’une étape. Mais on a du mal à mesurer, en Europe, combien elle est révolutionnaire pour les Etats-Unis. Non seulement la Chambre des représentants a adopté, vendredi 11 décembre, le plus important projet de réforme du système financier depuis les années 1930 – 1.279 pages tout de même -, mais elle y a inclu la création d’une agence de protection des consommateurs. Une agence chargée de réglementer et de surveiller les produits financiers destinés aux particuliers, des prêts hypothécaires aux cartes de crédit, pour mieux lutter contre les “pratiques prédatrices”.
De Bruxelles à Paris, la démarche pourrait sembler aller de soi. Mais sur les rives du Potomac, à Washington, il s’agit d’une immense novation, combattue en tant que telle par le lobby de Wall Street et ses défenseurs au Congrès. Née outre-Atlantique, la crise a mis en évidence les failles de la régulation américaine. La créativité financière y était si incandescente, que des pans entiers du système échappaient à tout contrôle. C’était vrai des acteurs du “subprime”, ces prêts immobiliers accordés à des ménages incapables de les rembourser, par exemple. Et lorsqu’un contrôle s’exerçait, il était trop souvent morcelé, relevant parfois de la responsabilité de chaque Etat fédéré, comme dans l’assurance par exemple où personne n’avait vu venir la faillite d’AIG.
Créer une agence fédérale de protection financière des consommateurs, ce serait contourner ces deux obstacles en prenant le problème par l’autre bout de la chaîne. Ce serait s’aligner sur des standards canadiens ou européens. Des standards “socialistes”, en quelque sorte pour les apôtres américains les plus extrémistes de la liberté d’entreprendre. C’est la raison pour laquelle Barack Obama a été contraint de faire appel, samedi, au “bon sens” pour justifier sa réforme. C’est la raison pour laquelle la bataille que le président s’apprête à livrer au Sénat sera l’une des plus rudes de son mandat.
pagay@latribune.fr
OMG…I hope you don’t buy the hooey from the liberals…it was government intervention, forcing financial institutions to give loans to uncreditworthy people that caused the problem. All of the “creative” financing was in defense of the unmanageable liability that these institutions were forced to assume.
The costs of the Sarbannes Oxley reporting regulations have cost our nation as much as the bailout and stimulus…these requirements were instituted to prevent future failures of large organizations. They failed completely and utterly to prevent anything, and are a chronic and immoral drain our our economy.
The real revolution is coming, it is returning our government back to the confines of the Constitution and stopping all of this illegal, imoral and asinine government interference with our free markets.
A little research will reveal that every single bubble that burst, every single company that failed was the result of government interference.
And, We the People know it. Within the next 10 years we will roll back 100 years worth of socialist intrusion into and destruction of our liberty, prosperity and dignity.
Best wishes,
Gail S