Easter Bells Sound to Bring Jobs for Obama

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Mars attaque! Après le vote de la loi sur la Santé, voilà un bon chiffre pour galvaniser les troupes. Même si…Regardons-les de plus près et faisons avec. Quand ça repart là-bas c’est souvent bon pour l’Europe.

Le good friday (vendredi saint) de 44th n’aura pas été un calvaire. Bien au contraire. Sa politique de l’emploi commencerait-elle à faire des petits? Même si le chiffre symbolique des 200.000 emplois n’est pas atteint. Ce sont quand même 162.000 jobs qui viennent changer la vie de ceux qui les ont décrochés et du gouvernement américain par ricochet. Que s’est-il passé pour arriver à ce petit miracle?

C’est la première fois, depuis fin 2007, que le pays gagne plutôt que perd des jobs. Avec l’exception de novembre 2009 qui reste un mystère. Et si l’on compare le premier trimestre 2010 et le premier trimestre 2009, c’est même réjouissant. L’an passé, on était à -750.000 emplois/mois sur les trois premiers mois de l’année et à période comparable en 2010: +54.000/mois.

Bien sûr New York veut savoir si ce bon chiffre sera impacté sur son indice et la barrière symbolique des 11.000 points franchie à Wall Street. Mais rien avant lundi pour fermeture sacrée de la Bourse le vendrdi saint.

Les spécialistes des statistiques voient deux explications : Le retour au travail après les tempêtes de neige de février et les 48.000 emplois créés pour le recensement de la population américaine qui a lieu cette année. Cela fait donc 112.000 nouveaux emplois créés par le privé.

De toutes façons, ce chiffre fait du bien et permet de mettre entre parenthèses jusqu’en avril la lancinante question de tout le pays et des Républicains: “Où sont les jobs?” que le stimulus de $862milliards devait nous apporter.

Mais plusieurs points restent de vrais problèmes:

1- Le taux de chômage reste arrimé à 9.7% de la population. Et donc pas de triomphalisme.

2- La nature des nouveaux emplois et leur dynamique propre doivent être analysées

3- L’impact de cette bonne nouvelle sur la popularité dObama et donc de la retombée souhaitée sur les Démocrates pour Mid Term en novembre. A titre de comparaison, lors du premier mandat de Ronald Reagan, il lui a fallu 10 mois pour revenir à 50% d’opinions positives après la remontée significative des emplois.

Obama est presque dans les temps mais seulement si ce chiffre de mars est le premier d’une longue série positive. Joyeuses Pâques quand même!

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