How do you become an instant celebrity, or as the Americans say, an overnight sensation? Here is an example that is almost too good to be true, but the wonderful world of sport has always been like that. It gives us all that warm feeling inside, doesn't it?
In recent days, it became practically impossible to move in sporting circles without hearing the name — Jeremy Lin. The United States just cannot get enough of him; and the entire basketball world, which accounts for a large portion of the sporting population, wasted no time before joining in in the praise. It has become a real phenomenon.
Lin, 23, was born in California to Taiwanese parents. At six feet three inches and 200 pounds, he would be considered small in the world of giants that is the NBA. A beautiful mind as well; Lin is an economics graduate from Harvard University, where he distinguished himself on the courts.
In 2010, no club set their sights on him at the amateur NBA draft. As a free agent, the Dallas Mavericks offered him a summer trial but released him after. Then, Lin found himself with the Golden State Warriors, his hometown team, but for the most part he only warmed the bench, participating in only 29 games during the 2010-2011 season. After being released by the Warriors last December, Lin was picked up by the New York Knicks. The Knicks, despite their popularity in the city that never sleeps, are still the butt of many unflattering jokes, relating to their chronic failure to win the championship since 1973. In NY, Lin, a religious man, who says that his faith was the reason he never considered quitting despite numerous setbacks, is frequently compared to Tim Tebow, the starting quarterback for the Denver Broncos.
Until... Feb. 4, as injuries built up in his team, coach D'Antoni was forced to improvise: He entrusted Lin with the starting position as point guard against the the New Jersey Nets. The young man answered the call by racking up 25 points in their 99-92 victory. Then, Feb. 6, he scores 28 points; Fe. 8, 23 points; Feb. 10, 38 points; and Feb. 11, 20 points.
In Toronto last Tuesday night, the Knicks trailed 87-84 with just over a minute to play. Lin first closed the gap, and then with a three-point shot with half a second remaining in normal time, helped the Knicks to their 6th straight win — um, Lin-extremis? Final score 90-87, 27 points for Lin, and the prodigy continues to improve; good news for the Knicks, who started the season with a win-loss record of 8-15.
A phenomenon, would we say? Within days, Jeremy Lin's followers increased from 20,000 to over 300,000 on Twitter. His number 17 jersey is now the best selling among NBA players. The Knicks' online store has reported a sales increase of around 3,000 percent. Fans are even scrambling to create (often questionable) puns with his name; LINcredible, LINpossible, LINderella, LINtelligence, LINstantaneous. The frenzy it creates is LINsanity. All this for a guy, who after arriving in the Big Apple, was sleeping on the sofa in his brother's apartment, he confided recently.
The NBA hopes that this story can help rescue some confidence in the association. From the public relations perspective and relationship with the fans, the association still has much to do after a lock-out that lasted several months which postponed the start of the regular season until Christmas forcing a shortening of the schedule to a mere 66 games. What's more, the NBA is seeking to penetrate to the Asian market.
This is a story which has reached the highest levels. On Thursday last, the White House Press Secretary, Jay Carney, spoke a little off-topic and emphasized that President Obama, an avid basketball fan, has been closely following the exploits of Lin and was "very impressed."
Has this new sensation really come out of nowhere, as everyone says? On Monday, scathing satirist Stephen Colbert, host of the hilarious Colbert Report on Comedy Central, said he adhered to the LINsanity and proposed linoleum in the player's image, Colbert also joked that "he came out of nowhere, which is my nickname for Harvard."
It only remains to be seen if this fairytale will last. But meanwhile, as the LINspired poet said: Wow.
C'est du sport! - Linattendu, linestimable et lindescriptible
Jean Dion -- 16 février 2012
Comment devient-on une célébrité instantanée? Une overnight sensation, comme ils disent là-bas? Voici un exemple, pratiquement trop beau pour être vrai, mais le merveilleux monde du sport™ est conçu pour ça, nous faire sentir tout chaud au dedans du corps, non?
Depuis quelques jours, il est devenu radicalement impossible de circuler dans la grande sphère sans croiser le nom de Jeremy Lin. Les États-Unis ne se peuvent juste plus à son sujet, et l'ensemble de la planète basketball, qui demeure fort densément peuplée, n'a pas tardé à entrer dans la danse. Un véritable phénomène.
Lin est âgé de 23 ans, né en Californie de parents originaires de Taïwan. Six pieds trois pouces, 200 livres, un petit gabarit dans le monde de géants de la NBA. Une belle tête: diplômé en économie de l'Université Harvard, où il s'illustre sous les paniers.
En 2010, aucun club ne jette son dévolu sur lui au repêchage amateur de la NBA. Joueur autonome, les Mavericks de Dallas lui offrent un essai estival, mais ils ne le retiennent pas. Lin se retrouve avec les Warriors de Golden State, l'équipe de son patelin, mais il y réchauffe le banc pour l'essentiel, ne disputant que 29 matchs pendant la saison 2010-2011.
Libéré par les Warriors, Lin est récupéré par les Knicks de New York en décembre dernier. Les Knicks sont extrêmement populaires dans la cité qui ne dort jamais, mais ils sont aussi l'objet de nombreuses blagues pas toujours flatteuses en raison de leurs insuccès chroniques, eux qui n'ont pas remporté le championnat depuis 1973. À N.Y., Lin, un homme très croyant qui dit devoir à sa foi de n'avoir jamais songé à abandonner malgré les revers de fortune et en cela est fréquemment comparé à Tim Tebow, est encore un réserviste.
Jusqu'à ce que.
Le 4 février, les blessures qui s'accumulent dans son équipe forcent la main de l'entraîneur Mike D'Antoni: il confie à Lin le titre de partant au poste de garde de pointe face aux Nets du New Jersey. Le jeune homme répond à l'appel en inscrivant 25 points dans une victoire de 99-92.
Puis, le 6 février, 28 points. Le 8, 23. Le 10, 38. Le 11, 20. Mardi soir à Toronto, les Knicks tiraient de l'arrière 87-84 avec un peu plus d'une minute à jouer. Lin s'est chargé de combler l'écart, puis a tranché avec un tir de trois points avec une demi-seconde à écouler au temps réglementaire — hum, linextremis? —, 27 points au total. Gain de 90-87, et la légende continuait de grossir. New York, qui avait démarré la saison avec un rendement de 8-15, venait d'en gagner six de suite. (Les Knicks recevaient hier soir les Kings de Sacramento au Madison Square Garden.)
Un phénomène, disions-nous? En quelques jours, Jeremy Lin est passé de 20 000 à plus de 300 000 abonnés Twitter. Son maillot numéro 17 des Knicks est désormais le plus vendu de tous les joueurs de la NBA. La boutique en ligne de l'équipe rapporte une augmentation des ventes de l'ordre de 3000 %. Les gens se bousculent pour créer des jeux de mots (souvent discutables) avec son nom. Lincredible. Linpossible. Linderella. Lintelligence. Linstantaneous. La frénésie qu'il suscite? Linsanity.
Tout ça pour un gars qui, fraîchement arrivé dans la Grosse Pomme, confiait qu'il y a peu, il dormait encore sur le sofa dans l'appartement de son frère.
Pour la NBA, cette histoire constitue évidemment un sacré baume. Du point de vue relations publiques et lien avec les fans, le circuit a encore beaucoup à faire après un lock-out de plusieurs mois qui a repoussé le début de la saison régulière à Noël et forcé un calendrier écourté de 66 matchs. Et il cherche à rejoindre la population asiatique.
Un baume qui atteint les plus hauts niveaux. Hier, le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney a fait un détour pour souligner que le président Obama, un grand amateur de basketball, suivait de près les exploits de Lin et s'en trouvait «très impressionné».
Mais la nouvelle sensation est-elle vraiment sortie de nulle part, comme tout le monde le prétend? Lundi, le cinglant satiriste Stephen Colbert, animateur du désopilant Colbert Report sur Comedy Central, a déclaré qu'il adhérait à la Linsanity et a proposé du linoleum à l'effigie du joueur, en rigolant: «Voilà exactement ma définition de "nulle part": Harvard!»
Reste seulement à voir si ce conte de fées va durer. Mais en attendant, comme disait le poète linspiré: wow.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.