American Primaries: The Great Republican Fatigue

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Primaires américaines : la grande lassitude des républicains

Assez de ces primaires républicaines qui n’en finissent pas de finir?

Vous n’êtes pas les seuls.

A la veille du fameux Super Tuesday (qui va voir 10 Etats tenir leurs primaires), beaucoup de républicains eux-mêmes s’interrogent sur cette course qui dure depuis des mois et qui pour l’instant sert surtout à alimenter les divisions au sein du GOP.

“Honnêtement, on devrait arrêter tout cela”, nous confiait ce week end un républicain new yorkais passablement lassé, “tout le monde dit que c’est bon pour le parti et pour la démocratie. Mais c’est tout le contraire. On dépense des centaines de millions de dollars et au final, on ne sait toujours pas quel sera notre candidat et on se montre sous notre plus mauvais jour: celui d’un parti complètement fracturé, qui tangue dangereusement sur sa droite”.

C’est en fait le 2 juin 2011 que Mitt Romney a déclaré sa candidature officielle à l’investiture républicaine. Autant dire une éternité. Depuis, l’ex-gouverneur du Massachusetts pourtant pressenti comme le grand favori, va de galère en galère, et s’est vu dépasser notamment sur ses extrêmes par l’ultra-religieux Rick Santorum.

Il y a deux semaines, lors de notre voyage en Arizona pour exposer les fractures républicaines, Barry Goldwater, le fils du leader conservateur des années 60, s’interrogeait même sur les élections françaises : “Vous faites comment chez vous ? Parce qu’ici, c’est vraiment beaucoup trop long. On devrait réduire les primaires et la campagne à quelques mois”….

L’espoir pour de nombreux républicains, c’est donc que le Super Tuesday donne un avantage décisif à Mitt Romney. Mais c’est loin d’être sur.

Au jour d’aujourd’hui par exemple, Romney a dans son escarcelle quelques 150 délégués républicains prêts à voter pour lui lors de la convention nationale en août prochain, et Santorum en a 85…alors celui qui l’emportera doit en récolter 1144.

Mardi , 437 délégués sont en jeu au total. Mais quelquesoit les résultats, Rick Santorum et même l’affreux Newt Gingrich ont juré qu’ils continueraient à se battre jusqu’au bout.

Cela promet….

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