Un inlassable combat
Comme un mal lancinant, des drames viennent rappeler aux Américains que leur passé – la ségrégation raciale – ne passe pas vraiment. Malgré les lois, malgré les droits civiques, malgré l’accession à la plus haute responsabilité politique d’un homme à la peau noire, métis d’un père africain et d’une mère blanche américaine, malgré la réussite sociale et économique de nombreux Afro-Américains, une succession de faits divers (excès de violence policière à l’égard de jeunes Noirs, partialité de la justice envers des policiers blancs auteurs de bavures) explique que la communauté noire, aux États-Unis, se défie de la police et de la justice.
Ces affaires, qu’il est important de ne pas généraliser, sont néanmoins un symptôme. Le climat qu’elles révèlent suscite l’inquiétude et appelle une réaction des autorités du pays. Déjà, la différence d’analyse sur ces histoires particulières, selon que l’on est blanc ou noir, indique que, dans les têtes, le fossé ne s’est pas comblé. Pour les citoyens blancs, ces violences ne sont pas liées à la couleur de la peau mais aux problèmes sociaux, à la pauvreté, à l’exclusion de populations reléguées dans des quartiers déshérités. Pour les Noirs, au contraire, il y a de la part des forces de sécurité et de la justice une véritable discrimination, un présupposé de délinquance qui fait courir plus de risques à un jeune Noir qu’à un jeune Blanc d’être contrôlé, soupçonné et parfois molesté.
« Pour faire un homme, Dieu que c’est long », dit la chanson. Pour vaincre les préjugés, les craintes, les rejets réciproques entre personnes d’origines, de cultures ou de religions différentes, Dieu que c’est long ! Même dans un pays qui s’est construit autour de vagues successives de migrations et en cultive l’histoire avec fierté.
Cependant, au cœur des manifestations qui se déroulent dans plusieurs villes des États-Unis pour demander une justice impartiale, se retrouvent côte à côte militants blancs et noirs ; ils sont le signe qu’un sursaut est possible contre l’indifférence.
As a citizen of the United States and a democratic Socialist I have no problem understanding the special problems of different ethnic groups here. In the final analysis, all forms of oppression and exploitation are explained by CLASS inequality. The ruling class tactic in dealing with a tense crisis of any aroused group is DIVIDE and CONQUER. But what a vile trick to get white working class people to imagine they have more in common with our ONE PERCENT WASP plutocracy than with the black and latino immigrant masses.
The Jews here as a whole have no special claim for exploitation or oppression. Many of them are progressive liberals, a few still dedicated socialists. I suspect the ruling class will rediscover their usefulness as scapegoats as the economic crisis of capitalisms-this endless Great Recession- festers.
I myself hope for New Deal type programs of reform. But I am beginning to suspect that our ruling class is now ” incurably greedy ” ( as Lenin thought ) or incurably decadent as some religious people think.
What a day of drama it will be when you WATCHING AMERICA folks learn that our Old Regime is crumbling. No, History has not ended. It does not culminate in the FREE MARKET and Ayn Rand-the crackpot queen of pro-capitalist godlessness.
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