Faut-il armer l’Ukraine ?
Chaque jour qui passe, les milices ukrainiennes prorusses, encadrées sur le terrain par l’armée russe, dépècent un peu plus ce malheureux pays qu’est l’Ukraine. Elles accroissent le pseudo-Etat qu’elles se sont taillé dans l’est du pays. Sauf à se payer de mots, il faut décrire cette réalité pour ce qu’elle est : un pays, la Russie, en agresse un autre, l’Ukraine – par la guerre. Ce n’est pas une guerre froide, c’est une guerre chaude, et qui fait essentiellement des morts parmi les civils.
Les Européens sont sollicités au premier chef, au moins autant que les Etats-Unis. Car, in fine, le cœur du débat, la cause profonde du drame en cours, c’est bien le refus du Kremlin de laisser l’Ukraine libre de conclure un accord commercial avec l’Union européenne. C’est le « niet » de M. Poutine au choix de Kiev de sortir de la zone d’influence russe et de privilégier ses relations avec l’UE. C’est la volonté de Moscou de maintenir l’Ukraine dans une vassalité héritée de l’Histoire et de la géographie.
Le Kremlin connaît les positions de départ des Occidentaux. D’une part, ils ont dit qu’ils ne feraient pas la guerre pour l’Ukraine. D’autre part, mais c’est lié, ils refusent d’ouvrir les portes de l’OTAN à ce pays. Ils ont répliqué par des sanctions à l’agression de Moscou. Celles-ci ont eu un impact certain sur l’économie russe, mais pas au point de dissuader M. Poutine d’amputer l’Ukraine de sa partie orientale après avoir annexé, en 2014, l’ensemble de la Crimée.
Le Kremlin viole un cessez-le-feu conclu en septembre 2014. Il se refuse à toute négociation sérieuse. Ces dernières semaines, des centaines de chars, pièces d’artillerie autotractées, blindés divers, porte-missiles, stations radars ont été livrés aux milices. Inévitablement, le ton monte aux Etats-Unis. Des voix de plus en plus nombreuses, y compris dans les milieux officiels, se prononcent en faveur d’une livraison massive d’armes défensives à Kiev.
« Il n’y a pas de solution militaire »
Le président Barack Obama hésite, avec raison. Il sait le chemin qui court de l’assistance militaire à l’affrontement direct. Les Européens sont divisés – les ex-membres du bloc soviétique étant les plus en pointe pour aider Kiev. Allemands, Britanniques, Français sont réservés. Ils s’en tiennent aux sanctions, qui peuvent être alourdies. Ils relèvent que le président ukrainien est lui aussi prudent. Dans un entretien au Monde (21 janvier), Petro Porochenko constate que l’Ukraine fait face « à la plus grosse armée du continent » et qu’« il n’y a pas de solution militaire » au conflit.
Kiev réclame des drones de surveillance, des systèmes de commandement et de communication, mais pas d’armes létales, et M. Porochenko croit dans l’efficacité des sanctions. Au bord du défaut de paiement, l’Ukraine a besoin d’une aide financière massive pour réussir ses ambitieuses réformes. Commençons par accéder à cet ensemble de demandes : sanctions, assistance technologique et aide financière. M. Poutine doit savoir que la guerre qu’il mène aura un coût de plus en plus élevé.
And as a citizen of the United States I say we need to know the Russian point of view on this Ukraine crisis. It is most certainly not all about Russian bullying and territorial ambition. Ethnic Russians are being murdered by Neo- Nazi pro-Western Ukrainian thugs. Russia must think a new NATO loyal regime on its border is unacceptable. Even without the talents of Brian Williams NBC lies incessantly about world events -in defense of the American Empire.
THIS UKRAINE CRISIS IS THE GREATEST THREAT OF NUCLEAR WAR SINCE THE CUBAN MISSILE CRISIS OF 1962.
( http://radicalrons.blogspot.com/ )