‘Americans Have Never Smelled So Good,’ yet the Perfume Industry Is Suffering

Published in Le Vif
(Belgium) on 23 April 2015
by Perrine Signoret (link to originallink to original)
Translated from by Rachael Robinson. Edited by Stephen Proctor.
A country that smells increasingly better without having to spray itself down with eau de cologne is a nightmare for some businesses. Particularly for those that sell low-price perfumes. As The Washington Post states, these businesses have been experiencing financial difficulties for some years now in the U.S.

To Each His Own Perfume

The Washington Post says that “the typical American smell[s] sweeter and cleaner than ever.” Fine-fragrance consumers can thank the army of workers who fabricate the scents of their deodorants, detergents and even household cleaning agents. An increasing number of brands are banking on your sense of smell to win you over. Even major hotels, cell phone stores and airlines now have their own perfumes.

Unfortunately, these fragrances, which were created to stand out from the rest, end up smelling the same. This is what Euromonitor analysts have outlined in their studies, in which they report a “standardization.” Brands must stretch their imagination in order to continue to exist in spite of this. Euromonitor notes that, “The saturated environment in fragrances has arguably contributed to consumer confusion and apathy, making it very difficult to make a brand stand out.”

Through their fame and prestige, luxury brands are not affected by this crisis. Since 2000, they have posted incredible growth of 16 percent. Last year, the sector was worth a record $5.2 billion. Nevertheless, these companies too are continuing to produce increasingly “bolder or more pungent” perfumes to make their own niche. While they may be determined to stand out from the competition, sales continue to decrease for mid-range perfumes, which have not proven to be sufficiently innovative. In 15 years’ time, sales will be reduced by 50 percent. Today’s market may not be worth more than $600 million.

Celebrity Fragrances No Longer Appealing

Some brands, however, have tried to get back on their feet. For example, the Parisian brand, Coty, tried to rejuvenate its image with celebrity fragrances by Beyoncé, David Beckam or even Katy Perry. Other businesses have followed suit. But the Justin Bieber, Jay Z, Nicki Minaj and One Direction perfume brands are not selling as well as before. According to The Washington Post, this is due to the fact that “their target market of tweens and teens” spends less and less money on bottles of perfume. And they’re not alone: “While rich and discerning perfume lovers are happy to spend more to not smell the same as everyone else,” Euromonitor analysts said, “value shoppers couldn’t care less.” Lower-income clients prefer, for example, lotions, creams or scented body sprays, which are cheaper and equally, or almost as, fragrant. When they crack open a real bottle of perfume, there’s no question about settling for a low-end or mid-range brand; priority is given to miniature luxury perfumes.

However, all is not doom and gloom for the world of low-priced fragrances. The spiciest types are even doing fairly well among male clientele. Very musky eau de parfum sales have thus taken off from the $15 million-a-year mark. Women, on the other hand, are gradually reverting to the mythical eau de cologne — a conversely “softer” product — which, according to The Washington Post, is perfectly in line with the “natural beauty” trend.


"Les Américains n'ont jamais senti aussi bon", et l'industrie du parfum en souffre

Déodorants, lessives et adoucissants sentent de plus en plus bon. Si votre nez peut se réjouir de la nouvelle, l'industrie du parfum moyen ou bas de gamme, elle, s'en mord les doigts.

Une population qui sent de plus en plus bon sans avoir à s'asperger d'eau de Cologne, tel est le cauchemar de certaines entreprises. Celles des parfums à petits prix, notamment. Comme le révèle le Washington Post, elles seraient en proie à quelques difficultés financières depuis quelques années aux États-Unis.

Tout le monde veut son parfum

"L'Américain typique sent plus doux et plus propre qu'il n'a jamais senti", lit-on dans le Washington Post. Les consommateurs peuvent remercier pour ces délicates effluves l'armée de petites mains qui composent les arômes de leurs déodorants, lessives, et même nettoyants pour la maison. Pour vous séduire, les marques sont en effet de plus en plus nombreuses à miser sur votre odorat. Si bien que de grands hôtels, des magasins de téléphonie mobile ou même des compagnies aériennes ont désormais leur propre parfum.

Manque de chance, ces senteurs, créées pour se démarquer des autres, finiraient par toutes se ressembler. C'est ce que les analystes d'Euromonitor ont démontré dans leurs études, où ils dénoncent une "standardisation". Pour continuer à exister malgré cela, les marques doivent rivaliser d'imagination. "L'environnement saturé de fragrances a largement contribué à la confusion du consommateur, et à l'indifférence, rendant très difficile pour une marque le fait de sortir du lot", déplore ainsi Euromonitor.

Grâce à leur notoriété et leur prestige, les marques de luxe ne connaissent pas la crise. Depuis 2000, elles affichent une insolente croissance de 16%. L'an dernier, le secteur représentait 5,2 milliards de dollars : un record. Pourtant, même ces firmes ne cessent de produire des parfums toujours "plus audacieux, plus âcres" pour se faire une place. Si elles tiennent autant à se démarquer de la concurrence, c'est que les ventes des parfums de moyenne gamme, qui n'ont pas su se montrer suffisamment innovants, ne cessent de diminuer. En 15 ans, elles auraient été divisées par deux. Le marché ne pèserait aujourd'hui plus que 600 millions de dollars.

Les parfums de star ne séduisent plus

Certaines ont pourtant bien tenté de remonter la pente. La marque parisienne Coty, par exemple, a tenté de rajeunir son image avec des fragrances de célébrités, à l'effigie de Beyoncé, David Beckam ou encore Katy Perry. D'autres entreprises ont suivi le pas. Mais les parfums Justin Bieber, Jay Z, Nicki Minaj et One Direction ne se vendent plus aussi bien qu'avant. Un phénomène qui s'explique d'après le Washington Post par le fait que "leur marché cible de pré-adolescents et adolescents" dépense de moins en moins d'argent dans ces flacons. Et ils ne sont pas les seuls : "tandis que les riches et exigeants amoureux des parfums sont heureux de dépenser plus pour ne pas sentir la même chose que n'importe qui, décrivent les analystes d'Euromonitor, la base d'acheteurs ne pourrait s'en moquer davantage". Les clients qui ont des revenus faibles préféreront, par exemple, des lotions, crèmes ou sprays parfumés pour le corps. Moins chers, et tout aussi odorants, ou presque. Lorsqu'ils craquent sur une vraie bouteille de parfum, pas question non plus de se contenter d'une marque moyenne ou bas de gamme : sont privilégiés les petits formats de parfums de luxe.

Tout n'est pas noir pour autant dans l'univers des fragrances à bas prix. Les plus corsées d'entre elles réussissent même plutôt bien chez les hommes. Les ventes d'eaux de parfum, très musquées, auraient ainsi décollé de 15 millions de dollars en un an. Les femmes, elles, reviennent tout doucement vers la mythique eau de Cologne. Un produit à l'inverse plus "doux" qui correspondrait parfaitement à la tendance de la "beauté naturelle", d'après le Washington Post.

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