TESTIMONIALS - Either undecided or abstaining, these voters are struggling to identify with the aspiring presidents’ manifestos, which they feel are too far removed from their own concerns.
“I’ve not actually seen a very solid plan from either candidate for what I’m concerned with, which is the residents, the ordinary people here,” notes Christopher, in Charleroi, Pa. With less than two weeks before the election, when the public will have to decide between the Republican Donald Trump and the Democrat Hillary Clinton, this 43-year-old man would like, for example, “to hear about new industries that we can actually train our people in.” He also regrets the lack of “good programs that help businesses start and grow.” Consequently, it is difficult to determine which candidate to support on November 8. The Californian Arbazz Mohammed, 24, is in a similar situation. He intends to decide depending “on local issues.”
Some Americans are going even further and consider voting in the presidential election to be a waste of time, notably because citizens can't vote for a candidate by direct universal suffrage but only through their electors.
“I probably would vote Democratic or Libertarian but regardless of who I vote for, the state will vote Republican,” sighs Debra Period, 28, in Birmingham, Ala.
Others believe that the fundamentals are decided at an even more restricted level: “What we have to worry about is, who is running for the school board, who is going to be our mayor, or on our city council. We have to get people into those positions because that’s where political power starts,” affirms Crystal, a New York theater director of 73 and a former supporter of Bernie Sanders.
Disgusted by the media circus surrounding Donald Trump and Hillary Clinton, Kris, 30, an executive producer of a documentary on music therapy, thinks that civil society can take the reins from politicians: “I feel like we could get to other issues and solve them by ourselves, as people, if we just break down some of the barriers as far as race, religion, and all just come together.”
Interviews carried out as part of the EuropeGoesUS operation.
Editor’s Note: Changes have been made to the original article since first publication and this translation is correct as of Nov 1, 2016.
Ni Trump ni Clinton : des Américains désabusés expliquent leur dilemme
Par Arthur Bayon Mis à jour le 27/10/2016 à 16:01 Publié le 27/10/2016 à 15:58
TÉMOIGNAGES - Indécis ou abstentionnistes, ces électeurs peinent à se reconnaître dans les programmes des aspirants présidents, qu'ils estiment trop éloignés de leurs préoccupations.
«Pour l'instant, je n'ai vu de plan solide chez aucun candidat au sujet de ce qui me préoccupe le plus: les habitants, les gens ordinaires», déplore Christopher, à Charleroi (Pennsylvanie). À moins de deux semaines de la présidentielle américaine qui doit départager le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton, cet homme de 43 ans aimerait par exemple «entendre parler des nouvelles industries dans lesquelles nous pouvons vraiment former les travailleurs». Il regrette aussi le manque de «bons programmes pour aider les entreprises à se lancer et se développer». Difficile, dès lors, de déterminer quel candidat soutenir le 8 novembre... Le Californien Arbazz Mohammed, 24 ans, est un peu dans le même cas. Il prétend qu'il se décidera «sur des questions locales».
Certains Américains vont encore plus loin et considèrent qu'aller voter à l'élection présentielle est une perte de temps. «J'aurais probablement voté démocrate ou libertarien mais peu importe pour qui je vote, l'État sera républicain», soupire Debra Period, 28 ans, à Birmingham (Alabama). Le gouverneur aurait donc plus de pouvoir que le président pour influer sur la vie quotidienne des citoyens?
D'autres estiment que l'essentiel se joue à un échelon encore plus restreint: «Ce qui importe aujourd'hui, c'est qui est en lice pour le conseil scolaire, qui sera notre maire, qui sera au conseil municipal. Nous devons tout faire pour que les bonnes personnes accèdent à ces fonctions, parce que c'est là que le pouvoir politique commence», affirme Crystal, une directrice de théâtre new-yorkaise de 73 ans, ancienne supportrice de Bernie Sanders.
Dégoûté par le cirque médiatique autour de Donald Trump et de Hillary Clinton, Kris, 30 ans, producteur exécutif d'un documentaire sur la musicothérapie, pense que la société civile peut prendre le relai des politiciens: «J'ai le sentiment qu'on peut s'intéresser à d'autres problèmes et les résoudre par nous-mêmes en tant qu'individus si on détruit certaines barrières - raciales, religieuses - et qu'on se réunit tous ensemble.»
Interviews réalisées dans le cadre de l'opération EuropeGoesUS.
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