Trump Humiliated

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J’ai regardé à la télévision samedi les funérailles à Washington du sénateur John McCain. J’ai compris alors pourquoi j’aime toujours les États-Unis. Pas ceux d’un Trump, mais des Obama, Clinton et Bush (maintenant). Ces trois anciens présidents étaient là, dignes, défendant l’honneur et la réputation des États-Unis. Certes, ils ont reconnu, non sans un certain humour, que McCain n’était pas parfait et qu’eux-mêmes ne l’étaient pas non plus, mais que le sénateur de l’Arizona les avait aidés à devenir de meilleures personnes et présidents. C’était très beau à entendre. Et ce n’était pas gnangnan.

McCain, en chorégraphiant sa cérémonie d’adieu et en excluant Trunp de celle-ci, voulait sans aucun doute démontrer que les États-Unis demeuraient un grand pays, fondé sur le respect des lois, l’honneur, et la dignité égale de tous ses habitants. Les discours tenus visaient et critiquaient à bien des égards la manière Trump de concevoir et de faire la politique. L’Amérique (America) méritait beaucoup mieux que cela, affirmaient-ils. Et pendant le temps de ces funérailles nationales, le président Trump jouait au golf… Trump, un homme petit et mesquin, aux antipodes d’un John McCain. C’est ainsi que l’histoire sans doute le jugera.

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