There are numerous issues of conflict between Donald Trump and the Democrats, who grabbed the House majority in last November’s midterms. They, and some Republican senators, have already bared their fangs with a resolution indicting the Saudi crown prince in the matter of journalist Jamal Khashoggi’s murder. Indeed, they have set the tone for the coming year, being more determined than ever to disrupt the White House occupant’s remaining term in office. Worse still, they may even try to shorten that term by initiating impeachment proceedings against the president. Although such an action has not yet been taken, leading Democrats have not entirely ruled it out, and have been steadily considering it; they are merely waiting to see if it would have a chance of succeeding, since the impeachment proceedings against Andrew Johnson in 1868 and Bill Clinton in 1998 both failed.
The Democrats plan to ask President Trump for an explanation of America’s involvement in Saudi Arabian affairs, including Khashoggi's murder and the war in Yemen, both of which heavily involve the Saudi crown prince, Mohammed bin Salman, who enjoys protection from the current administration. Aimed at determining the Saudi crown prince’s role in these events in order to hold him accountable with the relevant judicial authorities, the Democrats' joint resolution with Senate Republicans is only the beginning of their strategy, since an inquiry into these matters has already been opened in the House.
The other hot issue for Trump is that of his alleged collusion with the Russians during his 2016 election campaign. This matter is growing to disturbing proportions for Republicans after the latest admission by Michael Cohen, who has gone from being Trump’s personal lawyer and the very epitome of a Trump loyalist ready to “take a bullet” for his boss to become his most formidable accuser in the whole controversy. Cohen is now the key witness in Robert Mueller’s multifaceted investigation.
Contrary to what he told Congress earlier, Cohen admitted that his dealings with Moscow over a Trump tower project there continued late into Trump’s election campaign. Moreover, he admitted that he was approached in late 2015 by a Russian who proposed “political” cooperation with Trump’s election team. These revelations constitute real breakthroughs in Mueller’s investigation that could lead to Trump’s downfall.
Yet another issue at the heart of Trump’s battle with the Democrats is immigration, as shown by the incredible scene on Dec. 11 between the president and Democratic representatives in front of the press over his proposed border wall with Mexico. In a possible signal that border security will be his top priority, during the exchange with the Democrats, Trump threatened a government shutdown if the Democrats refused to fund the wall. Currently, only the encouraging economic statistics and good prospects for 2019 can save face for Trump and enable him to counter the Democrats while not alienating his own party.
Le président américain risque d’être mis à rude épreuve par les démocrates dès le mois de janvier sur les affaires concernant l’Arabie Saoudite pour le meurtre de Khashoggi et la guerre au Yémen, ainsi que l’enquête du procureur Muller sur sa campagne électorale.
Les sujets de discorde sont nombreux entre Donald Trump et les Démocrates qui ont raflé la majorité lors des élections des “mid-terms” de novembre dernier à la Chambre des représentants. Ils ont déjà montré leurs crocs en parrainant avec des sénateurs républicains une résolution incriminant le prince héritier saoudien dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. En effet, le la a été donné par les démocrates, plus que jamais déterminés à perturber le reste du mandat du locataire de la Maison-Blanche. Pis, ils vont même tenter d’écourter ce mandat à travers le lancement d’une procédure d’impeachment (destitution) contre Donald Trump. Si aucune initiative n’a été encore lancée, cette idée a été toutefois évoquée par certains ténors démocrates, qui ne l’excluent pas totalement. Ils préfèrent patienter pour que ses chances d’aboutir soient réelles. Car, jusque-là, les deux procédures engagées contre les présidents Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998 ont été rejetées. Les démocrates envisagent de demander des comptes au président des États-Unis dans les affaires concernant l’Arabie Saoudite, en l’occurrence celle du meurtre de Jamal Khashoggi et la guerre au Yémen, dans lesquelles Mohamed Ben Salmane a une grande responsabilité, alors qu’il bénéficie d’une protection de la part de l’Administration Trump. La résolution commune engagée avec des sénateurs Républicains, visant à déterminer avec exactitude le rôle du prince héritier saoudien pour qu’il en réponde devant les juridictions compétentes, n’est que le début de leur entreprise, puisqu’il est question qu’une enquête soit ouverte au niveau de la Chambre des représentants sur ce dossier. L’autre dossier chaud pour Donald Trump est celui de la collusion entre son équipe de campagne électorale et les Russes, durant 2015. Cette affaire est en train de prendre une ampleur inquiétante pour les Républicains avec les derniers aveux de l’avocat Michael Cohen. Ce dernier est passé du statut de l’avocat personnel et l’incarnation même de la loyauté à Donald Trump, prêt à “prendre une balle” pour son patron, à celui du plus redouté des témoins à charge dans cette affaire. Michael Cohen est devenu aussi un témoin-clé dans la tentaculaire enquête menée par Robert Mueller. M. Cohen a reconnu en novembre que ses contacts avec Moscou pour promouvoir un projet de “tour Trump” se sont poursuivis alors que la campagne était déjà très avancée, contrairement à ce qu’il avait affirmé au Congrès. Et il reconnaît aussi avoir été approché fin 2015 par un Russe qui proposait une coopération “politique” avec l’équipe Trump. Ces révélations constituent des avancées importantes dans l’enquête du procureur Muller qui risque de faire tomber M. Trump. L’immigration est également au cœur d’une bataille politique opposant Donald Trump aux Démocrates. En témoigne la scène incroyable ce mardi dans le bureau ovale, entre le président et des élus démocrates, et en présence de journalistes, à propos du mur qu’il veut construire à la frontière avec le Mexique. Lors d’échanges très tendus entre les deux parties, Donald Trump a menacé d’aller jusqu’au “shutdown” (paralysie de certaines administrations), si les démocrates refuseraient de voter le financement du mur controversé, martelant que la “sécurité aux frontières” devait être une priorité absolue. Seule les bons résultats économiques en 2018 et les bonnes perspectives pour 2019 pourraient sauver la face et servir d’argument pour Donald Trump de faire face à la pression des démocrates et éviter de s’aliéner les républicains, son propre camp.
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