The senator from Vermont, Bernie Sanders, is right: Michael Bloomberg is just “some billionaire who decides that he wants to run for president of the United States because he’s a billionaire.”
Few could afford to start so late in the race; there are less than three months left before the first vote: the Iowa caucuses. Bloomberg can flirt with the idea, because he can afford to.
Overnight, he could hire the very best advisers, invest in setting up teams on the ground in a large number of states and flood them with advertisements extolling his merits. All this is expensive. The living proof: some Democratic candidates have recently had to dismiss employees and close their offices in key states.
That being said, Sanders would do well to be more sympathetic to the former mayor of New York. If the latter is considering becoming a candidate more seriously than ever, it’s not just because he’s rolling in money. It is also because of the perceived weakness of the current candidates. In recent days, American media are reporting palpable nervousness among some party leaders on this issue.
Bloomberg is rightly worried about the consequences of a possible Trump reelection. And Bloomberg believes that none of the current candidates—including Sanders—will be able to defeat the Republican president in November 2020.
He is not the only one among the Democrats to fear a disaster or to dream of a messiah. The former governor of Massachusetts, Deval Patrick, has also just announced that he is thinking of running for office.
There are many calling for the appearance of a candidate who will not fail to chase Trump out of the White House. They might as well be calling for the the arrival of a candidate who can walk on water!
The most difficult problem for Bloomberg is that he does not have the makings of a savior in himself.
It is too early to say that he is going to hit a brick wall. But let’s just say that the first responses, both in terms of reactions and the first opinion polls about the 77-year-old politician and businessman, are not at all reassuring.
On Sunday, the firm Morning Consult revealed—drum roll, please—that Bloomberg ranks ... sixth among Democrats in terms of voting preference, with a meager result of 4%. Hmm. … By way of comparison, Joe Biden was in first place, with 31%.
Of course, you have to give the candidate a chance. Perhaps his message as a pragmatic and centrist candidate, like Biden, would be more appealing to voters once his campaign is launched. Especially since he could inject such huge sums of money to promote it.
But maybe not. Sanders, cut to the quick by Bloomberg’s intentions, also argued that a billionaire is not the person best placed to address head-on questions about the growing inequalities in the United States. Sanders is not the only Democrat to think so.
Speaking of which, that’s not the only criticism of Bloomberg. His track record from his time as mayor of New York also failed to win unanimous support.
In particular, many criticize the increase in arbitrary questioning by police using stop-and-frisk searches under his tenure. A columnist for The New York Times recently even suggested that this policy alone justifies opposing his candidacy.
On the other hand, Bloomberg, as a philanthropist, has espoused crucial causes for the Democrats in recent years, such as gun control and the fight against climate change.
Bloomberg’s bet is dangerous, but in the end, it simply reflects how dangerous the whole Democratic Party’s bet is.
The Democrats should not, at this point, be actively seeking a plan B, or C or even D, to defeat a weak president. And yet, as unbearable as it seems to us, the stakes are so high that that’s exactly what they’re doing.
Voting Preference Among Democrats:
Biden: 31%
Sanders: 20%
Elizabeth Warren: 18%
Pete Buttigieg: 8%
Kamala Harris: 6%
Bloomberg: 4%
Source: Morning Consult/Politico Survey, carried out Nov. 8 by 2,225 potential Democratic voters, with regard to the party’s leadership.
Sauveur recherché !
Le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, a raison : Michael Bloomberg est un « milliardaire qui décide d’être candidat à la présidence des États-Unis parce qu’il est milliardaire ».
Rares sont ceux qui pourraient se permettre de se lancer si tard dans la course (il reste moins de trois mois avant le premier scrutin : les caucus de l’Iowa). Michael Bloomberg, lui, peut flirter avec cette idée parce qu’il en a les moyens !
Il pourrait du jour au lendemain embaucher d’excellents conseillers, investir pour mettre sur pied des équipes sur le terrain dans un grand nombre d’États et inonder ceux-ci de publicités vantant ses mérites. Tout ça coûte cher. À preuve : certains prétendants démocrates ont dû récemment congédier des employés et fermer des bureaux dans des États clés.
Cela étant dit, Bernie Sanders aurait tout avantage à faire preuve de plus d’indulgence à l’égard de l’ancien maire de New York. Si ce dernier envisage plus sérieusement que jamais de devenir candidat, ce n’est pas seulement parce qu’il est plein aux as. C’est aussi en raison de la faiblesse présumée des candidats actuels. Les médias américains font état ces jours-ci d’une nervosité palpable chez certains ténors du parti à ce sujet.
Michael Bloomberg s’inquiète avec raison des conséquences d’une éventuelle réélection de Donald Trump. Et il estime qu’aucun des candidats actuels – y compris Bernie Sanders – ne sera en mesure de vaincre le président républicain en novembre 2020.
Il n’est pas le seul parmi les démocrates à redouter une catastrophe et à rêver du messie (l’ancien gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, vient lui aussi de signaler qu’il songe à se présenter).
Ils sont nombreux à appeler de tous leurs vœux l’apparition d’un prétendant qui saura chasser Donald Trump de la Maison-Blanche à coup sûr. Aussi bien dire : la venue d’un candidat qui peut marcher sur l’eau !
Le problème le plus difficile à surmonter pour Michael Bloomberg c’est qu’il n’a pas, lui-même, l’étoffe d’un sauveur.
Il est trop tôt pour affirmer qu’il va se heurter à un mur. Mais disons que les premiers échos, tant pour ce qui est des réactions que du premier sondage au sujet de ce politicien et homme d’affaires de 77 ans, n’ont rien de rassurant.
Dimanche, la firme Morning Consult a révélé – roulement de tambour – que Michael Bloomberg se classe au… sixième rang chez les démocrates quant aux intentions de vote, avec un maigre résultat de 4 % ! Hum… À titre de comparaison, Joe Biden était au premier rang, à 31 %.
Bien sûr, il faut laisser la chance au coureur. Peut-être que son message de candidat centriste et pragmatique, à la Joe Biden, séduirait davantage les électeurs démocrates une fois sa campagne lancée. D’autant plus qu’il pourrait injecter des sommes colossales pour en faire la promotion.
Mais peut-être pas non plus. Bernie Sanders, piqué au vif par les intentions de Michael Bloomberg, a également soutenu qu’un milliardaire n’est pas la personne la mieux placée pour aborder de front les questions politiques liées aux inégalités croissantes aux États-Unis. Il n’est pas le seul démocrate à le penser.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul reproche qu’on fait à Michael Bloomberg. Son bilan, du temps où il était maire de New York, ne fait pas l’unanimité.
Plusieurs condamnent tout particulièrement la multiplication des interpellations arbitraires avec fouille (stop-and-frisk) sous sa gouverne. Un chroniqueur du New York Times a même estimé récemment que cette politique à elle seule justifie qu’on s’oppose à sa candidature.
En contrepartie, Michael Bloomberg, en tant que philanthrope, a épousé au cours des dernières années des causes cruciales pour les démocrates comme le contrôle des armes à feu et la lutte contre les changements climatiques.
Le pari de Bloomberg est périlleux, mais au fond, il reflète simplement à quel point l’est, surtout, celui du Parti démocrate au grand complet.
Les démocrates ne devraient pas, à l’heure actuelle, être en train de chercher activement un plan B, C ou même D pour vaincre un président affaibli. Et pourtant, aussi insupportable que ça puisse nous paraître tant les enjeux sont élevés, ils en sont là.
Intentions de vote chez les démocrates
Joe Biden : 31 %
Bernie Sanders : 20 %
Elizabeth Warren : 18 %
Pete Buttigieg : 8 %
Kamala Harris : 6 %
Michael Bloomberg : 4 %
Source : Sondage Morning Consult/Politico effectué le 8 novembre auprès de 2225 électeurs démocrates potentiels dans le cadre de la course au leadership du parti.
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