The Trump chapter will be a difficult one to close, the outgoing president’s capacity for trouble hard to ignore. It is time for self-reflection by the Republican Party.
Watching Donald Trump in total denial, clinging to power, denying the ballot results, talking about “stolen” votes, a “rigged” election and “massive fraud” without providing the slightest proof, has something pathetic and worrying about it, not to mention frankly grotesque. By seeking to discredit the electoral process, the departing president demonstrates his disregard for democratic institutions once again. He is trying to steal Joe Biden’s victory, announced on Saturday, and with his narrative, Trump is feeding the conspiracy backwaters, which bubble and feeds the anger of extremist groups. It is both dangerous and irresponsible.
Don’t Let Yourself Be Blinded by the Chaos
The certification of final results could still take days — at worst, weeks — due to legal proceedings launched by those close to the president. But don’t let yourself by blinded by this chaotic situation, nor by the acts of violence which could follow. Biden has indeed won, as the American media announced on Saturday. He will indeed put an end to four years of turbulence, and Trump, whether he likes it or not, is about to officially become the first outgoing president since 1992 to lose reelection. It’s one hell of a blow for someone who claimed to be invincible.
A Herculean Task
Of course, Biden has a Herculean and complicated task. America is deeply divided. Of course, Trump’s capacity for trouble is very much still present and should not be underestimated. Thanks to a record turnout, the Republican president collected more votes this time than in 2016; more than 69.8 million Americans voted for him. He consolidated his electoral base and even increased his popularity among minorities, a feat which would be foolish to ignore. He will also continue to rule until Jan. 20, and he could well be filled with a spirit of revenge.
It is in this difficult context that Biden will have to get the United States back on track, a country bruised by the excesses of an erratic president and weakened by the dramatic consequences of the COVID-19 pandemic. He will have to provide assurance to his opponents and govern with Republicans. In this strange climate at the end of his reign, Trump seems to be increasingly isolated. Even among his close circle, Republicans wearied by his lies and disinformation strategy are deserting him, condemning his inflammatory remarks, breaking away from his accusations of “massive fraud.” They could have expressed this embarrassment earlier.
It is time for the GOP, transformed by Trump, to do some self-reflection and become a respectable party again. Only then can we really say that Trump and his excesses have been confined to the history books.
Fin de partie pour Donald Trump
La page Trump sera difficile à tourner, la capacité de nuisance du président sortant n’étant pas à ignorer. Il est temps que le Parti républicain fasse son introspection.
Observer Donald Trump dans le déni total, s’accrocher au pouvoir, refuser le résultat des urnes, parler de «vol» de scrutin, d’élection «truquée» et de «fraudes massives» sans apporter la moindre preuve a quelque chose de pathétique et d’inquiétant, pour ne pas dire de franchement ubuesque. En cherchant à décrédibiliser le processus électoral, le président sortant démontre une fois de plus son mépris envers les institutions démocratiques. Il cherche à voler la victoire de Joe Biden annoncée samedi, et contribue, avec son narratif, à alimenter le marigot conspirationniste qui bouillonne et à nourrir la colère de groupes extrémistes. C’est à la fois dangereux et irresponsable.
Ne pas se laisser aveugler par le chaos
La proclamation des résultats définitifs, à cause des actions en justice lancées par les proches du président, pourrait encore prendre des jours, au pire des semaines. Mais ne nous laissons pas aveugler par cette situation chaotique, ni par les actes de violence qui pourraient survenir. Joe Biden a bien gagné, comme les médias américains l'ont annoncé samedi, il va bien mettre fin à quatre années de turbulences, et Donald Trump, qu’il le veuille ou non, est en passe de devenir officiellement le premier président sortant depuis 1992 à ne pas être réélu. Une sacrée claque pour quelqu’un qui a la prétention de se croire invincible.
exemple
Une tâche titanesque
Bien sûr, la tâche de Joe Biden sera titanesque et complexe . L’Amérique est profondément divisée. Bien sûr, la capacité de nuisance de Donald Trump est toujours bien présente et elle ne doit pas être sous-estimée. Grâce à un taux de participation record, le républicain a engrangé plus de voix qu’en 2016 – plus de 69,8 millions d’Américains ont voté pour lui –, consolidé sa base électorale et même augmenté sa popularité au sein des minorités, un aspect que l’on aurait tort d’ignorer. Il va par ailleurs encore régner jusqu’au 20 janvier 2021 et pourrait bien être animé par un esprit de revanche.
C’est dans ce contexte difficile que Joe Biden va devoir remettre les Etats-Unis sur les rails, un pays meurtri par les outrances d’un président erratique et affaibli par les conséquences dramatiques de la pandémie de Covid-19. Il va devoir donner des gages à ses adversaires et gouverner avec les républicains. Dans cette curieuse ambiance de fin de règne, Donald Trump apparaît de plus en plus isolé. Même parmi ses proches, des républicains lassés par ses mensonges et par sa stratégie de désinformation le lâchent, dénoncent ses propos incendiaires, se désolidarisent de ses accusations de «fraude généralisée». Cet embarras aurait pu s’exprimer plus tôt.
Il est temps que le Grand Old Party, métamorphosé par Donald Trump, fasse son introspection et redevienne un parti respectable. Ce n’est qu’à ce prix que l’on pourra vraiment dire que Donald Trump et ses excès n’auront été qu’une parenthèse de l’histoire.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.