The climate summit organized by the White House for Thursday and Friday is a test for Biden’s presidency, both for American commitments to reduce carbon dioxide emissions and for the U.S. to create a new dynamic in order to combat global warming.
The climate summit organized by the White House on Thursday and Friday, which brings together 40 countries, the greatest polluters among them, cannot just be a party to ease consciences. Since the Paris Agreement in 2015, the planet has been on a troubling trajectory. Carbon emissions continue to rise, and risk causing irreversible effects.
Joe Biden’s goal is clear: He wants to keep a campaign promise and once again make the United States a power capable of exerting global influence. With this in mind, his climate initiative is one of the most significant acts of his early presidency. The task remains perilous. Countries around the world are focused on restarting economies hit by the pandemic. Biden himself has to restore his country’s image, damaged by the disastrous anti-climate policies of his predecessor, Donald Trump. He is actively working toward this goal.
Cooperation
Biden placed competent people in the Environmental Protection Agency. He has presented an investment plan for infrastructure which gives renewable energies pride of place. He has stopped the construction of a pipeline designed to transport oil from the tar sands in Canada to the United States. For Europeans, it is a relief to see an ally come to their senses and rejoin the Paris Agreement.
As the second largest polluter after China, the United States could play the role of catalyst in a global movement. That is what Barack Obama did in 2014-2015. Faced with a crushing defeat at the U.N. Climate Change Conference in Copenhagen in 2009, he learned his lesson. It took a credible national plan for the reduction of greenhouse gases and negotiation with China ahead of time. The cooperation between Biden and Xi Jinping in 2014 changed the dynamic of the U.N. conference in Paris and helped to overcome strong reluctance by countries like India. Now, United States Special Presidential Envoy for Climate John Kerry is conducting this exercise again, and is committed to cooperating with his Chinese counterpart.
Obstacle Course
But there are more than a few hurdles. There is no way to know that whoever sits in the Oval Office in 2025 won’t dismantle the current president’s climate policy. This uncertainty is detrimental to long-term commitments. The new cooperation with Beijing is to be welcomed, but it is very fragile in light of the growing animosity that characterizes the Chinese-American relationship.
As for domestic plans, the Democratic president should set ambitious but realistic goals. At the end of the week, he is set to announce a 50% reduction in carbon emissions in the U.S. by 2030. In Congress, however, he should get ready to face a formidable opponent: the strong oil and gas lobbies.
Changement climatique: l’espoir des Etats-Unis de jouer un rôle de catalyseur
Le sommet climatique de jeudi et vendredi organisé par la Maison-Blanche est un test pour la présidence Biden, tant sur les engagements américains à réduire les émissions de CO2 que sur la capacité des Etats-Unis à créer une nouvelle dynamique pour combattre le réchauffement planétaire
Le sommet climatique organisé jeudi et vendredi par la Maison-Blanche, rassemblant 40 pays parmi les plus pollueurs, ne peut être un raout pour se donner bonne conscience. Depuis l’Accord de Paris de 2015, la planète est sur une trajectoire préoccupante. Les émissions de CO2 continuent d’augmenter au risque de produire des effets irréversibles.
L’ambition de Joe Biden est claire: il veut tenir une promesse électorale et faire des Etats-Unis une puissance de nouveau capable d’exercer une influence globale. En ce sens, son initiative climatique est l’un des actes les plus significatifs de sa jeune présidence. L’exercice reste périlleux. Les Etats du globe sont focalisés sur la relance de leur économie frappée par la pandémie. Joe Biden lui-même doit restaurer l’image de son pays écornée par la politique anti-climatique désastreuse de son prédécesseur, Donald Trump. Il s’y attelle activement.
¬Coopération
Il a replacé des gens compétents à l’Agence nationale de protection de l’environnement. Il a présenté un plan d’investissement dans les infrastructures qui fait la part belle aux énergies renouvelables. Il a interrompu la construction d’un oléoduc censé transporter du pétrole des sables bitumineux canadiens vers les Etats-Unis. Pour les Européens, c’est un soulagement de voir un allié revenir à la raison et réintégrer l’Accord de Paris.
Deuxième plus grand pollueur derrière la Chine, les Etats-Unis peuvent jouer le rôle de catalyseur d’une mobilisation mondiale. C’est ce qu’avait réussi Barack Obama en 2014-2015. Face à l’échec cuisant de la COP de Copenhague en 2009, il en avait tiré des leçons. Il fallait un plan national crédible de réduction des gaz à effet de serre et une négociation en amont avec la Chine. La coopération d’Obama et de Xi en 2014 avait changé la dynamique de la COP de Paris et permis de surmonter les fortes réticences de pays comme l’Inde. Aujourd’hui, John Kerry, l’envoyé spécial américain pour le climat, réitère l’exercice. Avec son homologue chinois, il s’engage à coopérer.
Course d'obstacles
Mais les obstacles ne manquent pas. Rien ne dit qu’en 2025 l’occupant du Bureau ovale ne démantèlera pas la politique climatique de l’actuel président. Cette incertitude face à des engagements de long terme est nuisible. La nouvelle coopération avec Pékin est à saluer, mais elle est très fragile au vu de l’animosité croissante qui caractérise la relation sino-américaine.
Sur le plan intérieur, le démocrate devra fixer des objectifs ambitieux, mais réalistes. En fin de semaine, il devrait annoncer une réduction de 50% des émissions de CO2 pour les Etats-Unis d’ici à 2030. Au Congrès, il devra cependant faire face à un rude adversaire: le puissant lobby du pétrole et du gaz.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.