While the health situation has improved, the latest unemployment figures have been disappointing. For the Republicans, they are a consequence of the benefits received by the unemployed, and 22 states have decided to do away with the emergency supplemental benefits implemented at the start of the crisis.
The debates were heated in the U.S. Congress; they are picking up at the local level. Several states have decided to remove the supplemental benefits which were implemented during the crisis to help the unemployed. In those 22 states, all Republican-led, those who have lost their job will no longer receive emergency unemployment benefits, starting in June or July.
They had been able to receive an extra $300 a week through a measure passed early on in the crisis which was reinforced through Joe Biden's stimulus package, the American Rescue Plan, and extended to Sept. 6. It has allowed hundreds of thousands of crisis-hit Americans to maintain their purchasing power in a country where unemployment benefits are a lot lower than in Europe. They cover on average between 5% and 55% of previous net income, depending on the state and personal circumstances, according to data from the Organization for Economic Co-operation and Development (compared with 62% to 84% in France).
Workforce Shortages in Some Industries
According to Oxford Economics' estimates, the removal of those benefits affects almost 3.5 million people, 2.5 million of whom will lose every benefit they have been receiving because they were not entitled to any previously. This includes, for instance, the self-employed and drivers of passenger vehicles for hire, who cannot normally claim those benefits. In total, the impact on households of the removal of the emergency measure should reach $8 million, or 20% of all emergency benefits handed out in the month of April.
For Republicans, this is a matter of encouraging the unemployed to find a job. The disappointing unemployment figures in April pushed them to take action, when some industries are struggling to hire. "The reason is simple," justified Florida Gov. Ron DeSantis, in the latest state to remove the benefits. "We've got almost a half-a-million job openings in the state of Florida. We're proud of the fact that we've got a lot of economic momentum and so now we're transitioning from relief in the midst of a crisis to now having the more traditional reemployment outlook."
Underlying Factors
The Biden administration is looking to circumvent this so that affected Americans may continue receiving supplemental benefits. But states enjoy great autonomy and they are the ones handing out the benefits. And while the government is otherwise engaged in tough negotiations over legislation, such as the infrastructure bill, the Republicans have also introduced bills to outright abolish those supplemental unemployment benefits at the national level. There may, therefore, be other battles to fight.
The question divides economists. A report from the Federal Reserve Bank of San Francisco recognized that the measure played "a small but noticeable role in some Americans delaying their return to the job market." For others, though, the explanation lies elsewhere: many schools are still closed and child care remains an issue, the fear of COVID-19 is still strongly felt despite vaccination progress. And for many Americans, the crisis has presented an opportunity for a career change. Other underlying factors, such as persistently low wages, can also explain the reluctance of some to get back to the labor market: the last increase of the federal minimum wage dates back to 2009.
La question des allocations-chômage enflamme les Etats-Unis
Alors que la situation sanitaire s'est améliorée, les derniers chiffres du chômage ont déçu. Pour les républicains, il s'agit d'une conséquence des allocations dont bénéficient les chômeurs : vingt-deux Etats ont donc décidé de supprimer les aides d'urgence votées au début de la crise.
Les débats avaient été animés au Congrès américain, ils rebondissent au niveau local. Plusieurs Etats ont décidé de supprimer les aides supplémentaires qui avaient été votées pendant la crise afin de voler au secours des chômeurs. Dans ces vingt-deux Etats, tous aux mains des républicains, les personnes ayant perdu leur emploi ne bénéficieront plus de l'aide d'urgence à partir de juin ou juillet.
Ils pouvaient bénéficier d'une rallonge de 300 dollars par semaine, une mesure qui avait été votée dans les premiers jours de la crise, renforcée dans le plan de relance de l'administration Biden, l' American Rescue Plan , et qui avait été étendue jusqu'au 6 septembre. Cela avait permis à des centaines de milliers d'Américains touchés par la crise de maintenir leur pouvoir d'achat, alors que les allocations-chômage perçues sont beaucoup plus faibles qu'en Europe. Elles couvrent en moyenne entre 5 % et 55 % de l'ancienne rémunération nette, selon les Etats et la situation personnelle, d'après les données de l'OCDE (contre une variation de 62 % à 84 % en France).
Pénurie dans certains secteurs
Selon les estimations d'Oxford Economics, ce sont près de 3,5 millions de personnes qui sont concernées par l'arrêt de ces aides, dont 2,5 millions qui vont perdre tout ce qu'ils touchaient car ils ne bénéficiaient pas d'aides auparavant. C'est le cas, par exemple, des travailleurs indépendants, des chauffeurs d'applications de VTC, qui ne peuvent pas prétendre à ces aides en temps normal. Au total, cela devrait avoir un impact de 8 milliards de dollars par mois pour les ménages, soit 20 % du total des aides d'urgence accordées au mois d'avril.
Pour les républicains, il s'agit d'encourager les chômeurs à retrouver du travail. Les chiffres décevants de l'emploi en avril les ont incités à agir, alors que certains secteurs ont du mal à recruter. « La raison est simple, a justifié Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, dernier Etat en date à être revenu sur les aides. Nous avons près d'un demi-million d'offres d'emploi en Floride. Nous sommes fiers de notre dynamisme économique et nous passons des aides d'urgence de la crise à des perspectives de réemploi plus traditionnelles. »
Des raisons plus profondes
L'administration Biden cherche la parade pour continuer à faire bénéficier ces Américains d'aides supplémentaires. Mais les Etats disposent d'une large autonomie et ce sont eux qui distribuent les allocations. Et, alors que le gouvernement est engagé dans d'autres négociations ardues, comme le plan d'infrastructures, les républicains ont aussi déposé des projets de loi pour supprimer, purement et simplement, ces aides supplémentaires pour les chômeurs au niveau national. Il pourrait donc avoir d'autres batailles à mener.
Le débat divise les économistes. Un rapport de la Fed de San Francisco reconnaissait que la mesure jouait un « rôle, petit mais notable, dans le fait que certains Américains retardent leur retour sur le marché de l'emploi ». Pour d'autres, toutefois, les explications sont ailleurs : de nombreuses écoles sont restées fermées et la garde des enfants demeure un problème, la peur du coronavirus reste forte même si la vaccination progresse. Et la crise a été l'occasion pour bon nombre d'Américains de changer de carrière. Des facteurs plus profonds, comme la persistance de bas salaires, peuvent aussi expliquer les hésitations de certains à revenir sur le marché du travail : la dernière augmentation du salaire minimum fédéral date de 2009.
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