Although Barack Obama is working hard to push through his reform of the American health care system, certain commentators point out - pragmatically - that the death of Sen. Ted Kennedy could make things even more difficult. A top-level expert in the inner workings of the Senate, the last of the Kennedy brothers was a past master at negotiating compromises with his Republican colleagues. And health care reform was the cause of his life.
It was his “last goal,” as the New York Times pointed out in February, and even one of his reasons for supporting President Obama’s run for the presidency. “The cause of my life,” he said at the Democratic Convention in August 2008. “ . . . Most major pieces of social legislation . . . bore the imprint of Sen. Edward 'Ted' Kennedy,” said The Christian Science Monitor, summarizing the career of this political “giant.” He gave his first speech on health care in 1969, according to the journal’s web site. With the diagnosis of cancer for his children, and with his own illness, he had become, in the judgment of the New York Times, “the face of his own issue.”
His Last Wish
But since he started having seizures, Kennedy had to follow the project’s progress - and setbacks - from a distance. Many people regretted that he wasn’t there to help bring about a compromise and win a few Republicans over to his side. Some still hoped that the Republican senators would grant him this reform as a sort of “dying wish,” the New York Times said in July.
Now that he’s no longer here, “Who will it be for health care reform?” asks James Ridgeway. For the Mother Jones editorial writer, Ted Kennedy was nothing more or less than the last of the liberal senators, the only one who could get these kinds of bills through. If he’d been in good health, he “would be kicking Republican asses,” to get them to vote for the bill, wagers salon.com editorial writer, Joan Walsh.
More pragmatic, Alex Koppelman, a political writer for salon.com, points out that Ted Kennedy’s vote was crucial to simply getting the bill to pass the Senate. With 60 senators on their side, the Democrats could avoid a Republican filibuster (parliamentary obstruction) by citing the bill’s urgency. With 59 votes, the Democrats may be forced to listen to their Republican colleagues, for as long as the Republicans wish. And Massachusetts law (Ted Kennedy’s state) does not allow for a senator to be appointed for the interim. The “Lion” tried, in early July, to obtain an exception to this rule, Time magazine reported. He sent a letter to the governor of Massachusetts, asking him to find a temporary replacement, should his Senate seat become vacant. According to Kennedy, it was a “vital” issue.
La mort de Ted Kennedy, nouvel obstacle pour la réforme du système de santé
Alors que Barack Obama peine à imposer sa réforme du système de santé américain, certains éditorialistes font – pragmatiquement – remarquer que la disparition du sénateur Ted Kennedy pourrait encore lui compliquer la tâche. Fin connaisseur des rouages du Sénat, le dernier des frères Kennedy était passé maître dans la négociation de compromis avec ses collègues républicains. De plus, la réforme du Health Care (système de santé) était le combat de sa vie.
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C'était son "dernier but", faisait remarquer le New York Times en février ; et même une des raisons pour lesquelles il avait soutenu la candidature de Barack Obama à la présidence américaine. "Le combat de ma vie", avait-il dit lors de la Convention démocrate en août 2008. Le sénateur avait déjà "imprimé sa marque" sur ce dossier au gré des réformes, explique le Christian Science Monitor en revenant sur la longue carrière de ce "géant" de la politique. Son premier discours sur le sujet remonte à 1969 rapporte le site Internet du journal. Avec ses enfants atteints de cancer et sa propre maladie, il avait fini par "devenir le visage même de sa propre réforme", estime le New York Times.
SON DERNIER SOUHAIT
Mais depuis ses attaques cérébrales, il était obligé de suivre les avancées – et les reculs – du projet à distance. Beaucoup regrettaient qu'il ne soit pas là pour aider au compromis et gagner quelques républicains à sa cause. Certains espéraient néanmoins que les sénateurs républicains lui accorderaient cette réforme comme une sorte de "dernière volonté", expliquait le New York Times en juillet.
Maintenant qu'il n'est plus là, "qui va mener à bien la réforme du système de soin ?" s'interroge James Ridgeway. Pour l'éditorialiste de la revue Mother Jones, Ted Kennedy était ni plus ni moins le dernier des sénateurs libéraux. Le seul capable de faire avancer ce genre de dossiers. S'il avait été en bonne santé, "il serait en train de botter les fesses des Républicains" pour qu'ils votent la loi, enchérit l'éditorialiste Joan Walsh du site Internet Salon.
Plus pragmatique, Alex Koppelman, journaliste politique pour Salon fait remarquer que la voix de Ted Kennedy était cruciale pour le simple vote du projet de réforme. Avec 60 sénateurs dans leurs rangs, les démocrates pouvaient empêcher le "filibuster" (l'obstruction parlementaire) des républicains en invoquant l'urgence de la réforme. Avec 59 voix, ils risquent de se retrouver forcés d'écouter leurs collègues aussi longtemps que ceux-ci le souhaitent. Et la loi du Massassuchets, dont Ted Kennedy était sénateur, ne permet pas de nommer un sénateur par intérim. Le "Lion" avait tenté au tout début du mois de juillet d'obtenir une exception à cette règle, expliquait le magazine Time. Il avait envoyé une lettre au gouverneur du Massachussets lui demandant de lui trouver un remplaçant, provisoire, s'il venait à laisser son siège de sénateur. Une question "vitale", selon lui.
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