Benjamin Netanyahu had a change of pace when he arrived in Jerusalem on Thursday, March 25, after three grueling days in Washington. The Israeli press is talking about his “humiliation” by the Obama administration and the “ambush” that was waiting for him at the White House.
According to some columnists, the Israeli prime minister had his "back against the wall” after getting the third degree from Barack Obama, who, reenergized by the health care reform vote, seems intent on securing major concessions from Israel in order to restart the peace process.
Mr. Netanyahu would find some solace in the support of legislators from his ruling coalition’s right-wing and religious parties, who call for him to stand firm against American “pressure,” especially on the question of continued colonization in East Jerusalem.
A Rattled Bilateral Relationship
Yet, what indignities he had faced! Mr. Netanyahu was received by the president after nightfall. No photographers and no final statement.
Details abound about his long meeting with Mr. Obama: punctuated by huddles with his advisers and followed by telephone calls to his ministers in Jerusalem made from the Israeli embassy, not the White House, because the Israeli delegation feared they would be listened in on by American intelligence — just one of several signs that trust between Israel and America has gone up in smoke.
Mr. Netanyahu went home a confirmed failure, at least as far as smoothing out bilateral relations was concerned. Relations have been rocky since Israel decided to build in Arab parts of the Holy City.
Just before meeting with Mr. Obama on Tuesday, the Israeli prime minister was taken by surprise by the announcement, in Jerusalem, of 20 new homes to be built on the site of an old Palestinian hotel in East Jerusalem.
And now? Mr. Netanyahu was scheduled to meet with his ministers on Friday to present them with a list of American demands, including, in particular, a complete halt to construction in East Jerusalem.
Rumors of a Collapse of the Coalition
These past few weeks, several American officials have stressed that Israeli stubbornness has put American troops around the world at risk by exacerbating Islamic fanaticism and limiting strategic partnerships Washington has pursued with Arab states.
On Thursday, Defense Secretary Robert Gates said the absence of progress in the peace process “does affect U.S. national security interests.”
In Jerusalem, a collapse of the ruling coalition is being rumored — no doubt an exaggeration — and labor ministers have tipped their hands.
Certain figures in the centrist Kadima party, led by opposition leader Tzipi Livni, have suggested that they would agree to enter government if Mr. Netanyahu broke with the far-right and religious Yisrael Beiteinu and Shas parties.
Benyamin Nétanyahou a trouvé un accueil contrasté, jeudi 25 mars, à son arrivée à Jérusalem, après trois jours éprouvants à Washington. La presse israélienne parle de son "humiliation" par l'administration Obama et de l'"embuscade" qui l'attendait à la Maison Blanche.
Le premier ministre israélien, écrivent certains éditorialistes, s'est trouvé "le dos au mur", sommé de passer sous les fourches caudines d'un Barack Obama qui, requinqué par le vote de la réforme de l'assurance-maladie, paraît décidé à arracher des concessions majeures d'Israël afin de faire redémarrer le processus de paix.
M. Nétanyahou aura trouvé un réconfort dans le soutien des représentants des partis de droite et religieux de sa coalition gouvernementale, qui l'incitent à tenir bon face aux "pressions" américaines, notamment sur la question de la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est.
RELATION BILATÉRALE ÉBRANLÉE
Pourtant, que d'avanies ! M.Nétanyahou a été reçu à la nuit tombée par le chef de la Maison Blanche, sans photographes et sans communiqué final.
Les détails abondent sur son entretien prolongé avec M. Obama, entrecoupé d'apartés avec ses conseillers, et suivi d'échanges téléphoniques avec ses ministres à Jérusalem, à l'ambassade d'Israël et non à la Maison Blanche, parce que la délégation israélienne redoutait d'être écoutée par les services américains, un signe parmi d'autres que la confiance israélo-américaine s'est évaporée.
M. Nétanyahou est rentré sur un constat d'échec, au moins s'agissant de l'apaisement de la relation bilatérale. Celle-ci est ébranlée par les décisions israéliennes de construire dans la partie arabe de la Ville sainte.
Juste avant de rejoindre M. Obama, mardi, le premier ministre israélien a été pris au dépourvu par l'annonce, à Jérusalem, de la construction de vingt logements sur le site d'un ancien hôtel palestinien de Jérusalem-Est.
Et maintenant ? M. Nétanyahou devait réunir ses principaux ministres, vendredi, à qui il soumettra le document énumérant les exigences américaines, qui prévoit, notamment, un arrêt de toute construction à Jérusalem-Est.
RUMEURS DE DISLOCATION DE LA COALITION
Ces dernières semaines, plusieurs responsables américains avaient souligné que l'intransigeance israélienne mettait en danger les troupes américaines à travers le monde, en exacerbant le fanatisme islamiste et en limitant les partenariats stratégiques de Washington avec les Etats arabes.
Jeudi, le secrétaire à la défense, Robert Gates, a assuré que l'absence de progrès dans le processus de paix "sape les intérêts américains en matière de sécurité nationale".
A Jérusalem, les rumeurs d'une dislocation de la coalition gouvernementale se multiplient – sans doute exagérément –, les ministres travaillistes ne cachant plus leurs états d'âme.
Certains responsables du parti centriste Kadima, que préside le chef de l'opposition Tzipi Livni, laissent entendre qu'ils pourraient accepter d'entrer au gouvernement, si M. Nétanyahou rompait ses alliances avec les partis d'extrême droite et religieux Israël Beitenou et Shass.
Laurent Zecchini
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[I]n the same area where these great beasts live, someone had the primitive and perverse idea to build a prison ... for immigrants in the United States without documentation.
[T]he letter’s inconsistent capitalization, randomly emphasizing words like “TRADE,” “Great Honor,” “Tariff,” and “Non Tariff”, undermines the formality expected in high-level diplomatic correspondence.