This will no doubt embitter the Republicans who have already criticized Barack Obama for not having initiated judicial proceedings against the financial analysts responsible for the monumental collapse of the global economy in 2008: He is attempting to reconcile with Wall Street. A few weeks before launching his re-election campaign, the 44th president of the United States invited twelve financial analysts who support the Democratic Party to the White House for a one hour discussion during which questions and criticisms were encouraged. After the meeting, the president even called those who had not been able to attend. This demonstrates a radical change from the time when Obama considered bankers on Wall Street “fat cats.”
In the coming months, the support of Wall Street, the primary source of funds for financing electoral campaigns, will be even more crucial. A billion dollars, a small fortune, must be raised.
This election will not be easy for Obama, who will likely be running against Mitt Romney, a former CEO in management consulting and the probable Republican candidate in November 2012. Obama will have to convince Wall Street, which traditionally favors Republicans, that his economic policy is far from unfavorable to the financial industry and has, on the contrary, assisted in repairing the economy or at least in stabilizing it from the brink of collapse since he entered the White House in January 2009. Particularly, he will remind them that he has saved a number of financial institutions from bankruptcy by organizing a significant rescue plan which cost his party several votes last November during the midterm elections.
Last month, Jim Messina, Barack Obama's campaign manager, visited New York for a series of meetings with some of Wall Street's key representatives, particularly those who had supported Hillary Clinton in 2008. Before the end of June, the 44th president will himself make a trip to New York. He has invited bankers, hedge fund managers and investment managers to dine with him at the very elegant Daniel's. Dinner there costs $195 per person.
Despite the billions of dollars the Obama administration has spent to save the banks, it will take more to put him back in the good graces of financiers. To show his lack of enthusiasm this time, banker Steven Rattner — the economic backbone of the Quadrangle Group in New York and former U.S. Treasury Auto Industry Adviser — remains neutral. He raised more than $2 million in 2008 for Hillary Clinton.
Obama is counting on his Chief of Staff William Daley, a former executive at JP Morgan Chase, to help return the lost sheep to the fold. The probability of his reelection should nonetheless bring back the world of finance to life. Better to be on the winning side, even if the winner in the White House is a Democrat.
Barack Obama fait les yeux doux à Wall Street
Par Jean-Sébastien Stehli le 14 juin 2011 22h00 | 11 Commentaires
Voilà qui ne fera sans doute pas plaisir à l'aile gauche de son électorat qui lui reproche déjà de ne pas avoir lancé de poursuites contres les financiers responsables du monumental collapse de l'économie mondiale en 2008: Barack Obama cherche à se réconcilier avec Wall Street. Quelques semaines avant de lancer sa campagne de réélection, 44th a invité à la Maison Blanche deux douzaines de financiers proches du Parti Démocrate pour une heure de discussion pendant laquelle toutes les questions et les critiques étaient encouragées. A la suite de cette rencontre, le président a même appelé au téléphone ceux qui n'avaient pas pu faire le déplacement. Un changement radical depuis l'époque où Obama traitait les banquiers de Wall Street de "fat cats".
C'est que dans les mois à venir, le soutien de Wall Street, première source de fonds de financement des campagnes électorales, va être encore plus crucial. Il s'agit de lever la bagatelle d'un milliard de dollars. Un petit pactole.
Barack Obama avec William Daley, le secrétaire général de la Maison Blanche, un ancien de Wall Street.
La partie ne sera pas aisée pour Obama qui aura en face de lui Mitt Romney, ancien responsable d'un fonds de venture capital, probable candidat Républicain en novembre 2012. Obama va devoir convaincre Wall Street, traditionnellement plus favorable aux Républicains, que sa politique économique, loin d'être défavorable à l'industrie financière, l'a, au contraire, aidée en remettant l'économie dans le droit chemin, ou au moins en la stabilisant alors qu'elle était au bord du précipice lorsqu'il est arrivé à la Maison Blanche en janvier 2009. Surout, il leur rappellera qu'il a sauvé nombre d'établissements financiers de la banqueroute en organisant un plan de sauvetage massif qui lui a coûté des voix en novembre dernier lors des mid-term.
Le mois dernier, Jim Messina, le directeur de la campagne de Barack Obama s'est rendu à New York pour une série de rencontres avec certains des principaux représentants de Wall Street et notamment ceux qui avaient soutenu Hillary Clinton en 2008. Avant la fin de juin, 44th lui-même fera le voyage à New York. Il a invité banquiers, managers de hedge funds, responsables de fonds d'investissement à dîner avec lui au très élégant restaurant Daniel. Prix du dîner: 195 dollars par personne.
Malgré les milliards de dollars dépensés par l'administration Obama pour sauver les banques, il en faudra plus pour s'attirer les bonnes grâces des financiers. Symbole de ce manque d'enthousiasme, le banquier Steven Rattner, pilier de l'establishment financier Démocrate de New York, ancien czar de l'automobile dans l'administration Obama, reste cette fois-ci neutre. Il avait levé plus de 2 millions de dollars en 2008 pour Hillary Clinton.
Obama compte sur son chief of staff, William Daley, un ancien responsable de JP Morgan Chase, pour faire revenir au bercail les brebis égarées. La probabilité de sa réélection devrait quand même ramener le monde de la finance à de meilleurs sentiments. Mieux vaut être du bon côté du manche, même si l'occupant de la Maison Blanche est un Démocrate.
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