In late September, the photo of Michelle Obama pushing her cart in a Target supermarket near Washington could have passed for a snapshot of the 2012 campaign. Rush Limbaugh, the venomous host of the Rush Limbaugh radio show, expected hatred to pour in. But the first housewife of the White House parked her cart. Expected? That’s an understatement. Michelle is a key asset in Barack Obama’s re-election campaign and the more popular person of the couple. Her 65 percent approval rating — she peaked at 73 percent in 2009 — puts her 20 points ahead of her husband. What role will we see her play in the 2012 campaign, she whose independence has been celebrated and whose daily life since 2008 has been a permanent campaign?
2012 is not 2008. The 2008 campaign left her wounded. The Obama campaign team, who found her a little too “natural,” had practically pushed her out of the circuit after she made some shocking statements. She confessed that, “For the first time in my adult lifetime, I’m really proud of my country,” and then another time, she made a joke about her husband’s normal side, saying that he had morning breath like everyone else. Exit Michelle. She remained a sore spot during the campaign.
Yet, the same campaign team was very happy to find the winner of Forbes’ most influential women in the world jumping on the podium in 2010 when the Democrats were in trouble. For the 2010 midterm elections, starting on Oct. 13, Michelle Obama participated in eight fundraising galas, more as a first lady and first mom than as a political agent. The White House didn’t regret it and hasn’t looked back since.
Her Own Original Place
Since 2008, she has made a name for herself as a popular wife and mother who fights for those who are in trouble. We quickly forgot that she was an active woman with a job, and she was cast in the “first lady” role without any apparent qualms. She was made available and active.
Hence, her ongoing support for women and military families. Hence, her struggle with mothers to improve nutrition for American children, one-third of whom are obese, and the “Let’s Move” campaign with Beyoncé. And also her campaign with students in the black community for a return to their home communities.
In the same spirit, she supports the advancement of women and never fails to stress that it was her husband who named two women to the Supreme Court — Sonia Sotomayor and Elena Kagan — and who passed the Lilly Ledbetter Fair Pay Act in 2009, establishing equal pay between men and women.
Ditto for jobs and women’s issues, which are increasingly vulnerable during crises. Those are the two themes that she has hammered home during the 18 fundraising meetings that she has led since May 2011 from California to Colorado through Utah and … back to Washington.
A Very Personal Tone
No waffling. She draws on her own life experiences to make decisive arguments. The difficulty of single women? Barack’s mother raised her son alone. Her husband’s gray hair? “I see the sadness and worry that’s creasing his face.” California supporters had to deal with it, too. Explaining the frenetic life of the 44th, she says, “This man doesn’t take a day off.” “Believe me, Barack knows what it means when a family struggles. He knows what it means when someone doesn’t have a chance to fulfill their potential.” Her secret: She’s not a candidate.
2012: Michelle Obama un agent très spécial ?
Fin septembre, la photo de Michelle Obama, pilotant son caddy dans une grande surface Target près de Washington, pouvait passer pour un cliché de campagne 2012. Rush Limbaugh, la vipère radio du Rush Limbaugh Show l'attendait la haine aux crocs. Et la First ménagère de la Maison Blanche a garé son caddy. Attendue? C'est peu dire. Elle est un atout maître de la campagne de réélection de Barack Obama et le personnage le plus populaire du couple. Ses 65% de bonnes opinions- elle a culminé à 73% en 2009- lui donne 20 points d'avance sur son mari. Quel rôle se voit-elle dans la campagne 2012, elle dont l'indépendance est célèbre et la vie quotidienne depuis 2008, une campagne permanente?
2012 et pas 2008. La campagne 2008 l'a laissée blessée. Les collaborateurs d'Obama, la trouvant un peu trop "naturelle" l'avait pratiquement sortie du circuit après des déclarations qui avaient choqué. Elle avait confié que "pour la première fois de sa vie d'adulte, elle était fière de son pays" et puis, une autre fois, elle avait fait de l'humour sur le côté normal de son mari dont l'haleine du matin était comme celle des autres. Exit. Elle en est restée ulcérée.
Les mêmes collaborateurs ont été bien contents de retrouver la gagnante du classement des femmes les plus influentes du monde de Forbes pour sauter sur le podium 2010 alors que les Démocrates étaient en difficulté. Pour les élections de mi mandat en 2010, elle a commencé le 13 octobre et a participé à huit soirées de fund raising plutôt comme First Lady et First Mom que comme agent politique. La Maison Blanche ne l'a pas regretté.
Une place originale définie par elle. Depuis 2008, elle a installé un personnage populaire de femme et de mère qui lutte au côté de ceux qui sont en difficulté. On a vite oublié qu'elle était une femme active avec un métier et qu'elle s'est coulée dans le personnage de First sans état d'âme apparent. Elle s'est rendue disponible et hyperactive.
D'où son action permanente auprès des femmes et familles de militaires au front. D'où son combat auprès des mères pour une meilleure nutrition des enfants américains dont 1/3 est obèse et la campagne Let's move avec Beyoncé; Et aussi son action auprès des étudiants de la communauté noire pour un retour vers leur milieu d'origine.
Dans le même esprit, elle soutient la promotion des femmes et ne manque jamais de souligner que c'est son mari qui a fait nommer deux femmes à la Cour Suprême- Sonia Sotomayor et Elena Kagan- et fait passer le Lilly Ledbetter Fair Pay Act en 2009 instituant l'égalité des salaires entre hommes et femmes.
Idem pour les jobs et les problèmes des femmes toujours plus fragilisées pendant les crises. Ce sont les deux thèmes qu'elle a martelés pendant les 18 réunions de fundraising qu'elle a menées depuis mai 2011 de Californie au Colorado en passant par Utah et...Washington.
Un ton très personnel. Pas de langue de bois. Elle puise dans sa vie et dans ses mots les arguments décisifs. La difficulté des femmes seules? La mère de Barack a élevé seule son fils. Les cheveux gris de son mari? "Croyez-moi, je vois la tristesse et le souci envahir son visage". Les supporters de Californie ont dû faire avec. Expliquant la vie de boulot frénétique de 44th elle confie "Jamais un jour de vacances". "Croyez-moi, Barack sait ce que cela veut dire les problèmes de famille et ce que cela signifie quand on n'a pas la chance de réaliser son potentiel".
Son secret: elle n'a rien d'une candidate.
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