This weekend, 70,000 gun-lovers gathered in St. Louis at the annual convention of the National Rifle Association (NRA), the very powerful American gun lobby. Among the enthusiasts were Mitt Romney, Rick Santorum and Newt Gingrich. That these three candidates for the White House do not find it inappropriate to appear with the NRA five weeks after the death of young Trayvon Martin has sparked a wave of national indignation and protest, and speaks volumes about the morality of Republicans. After the tea party and the NRA, nothing is too low for the GOP.
During his campaign for a Senate seat in Massachusetts, Romney said "I don’t line up with the NRA." This time, he promised to align with the gun lobby to "protect their home and family." Newt Gingrich, who is always hamming it up, claimed that the Second Amendment to the Constitution – which is based on the defenders right to own a gun – should be the subject of a United Nations campaign: "The Second Amendment is a right for all mankind," Gingrich said. Gingrich even talks about “human rights." Carrying a firearm would, according to him, be a human right. Nobody knows whether to laugh or cry.
The gun lobby has, for decades, been consistently opposed to gun control laws and seeks to weaken existing laws, regardless of national tragedies. These bills ended up being voted on by Congress. In return, elected Republicans are entitled to very generous donations for their re-election campaigns. Private businesses like Walmart, a leading arms dealer in the United States, support this agenda.
The families of the 32 people killed and 25 wounded on the University of Virginia Tech campus on April 16, 2007, do not have the power of the gun lobby. At a time when we are remembering the fifth anniversary of the massacre by a student who had mental problems, families are struggling to get an appointment with members of Congress to strengthen the law that disallows individuals suffering from mental illness from possessing firearms. NRA-supported bills are pending in several states to allow the carrying of weapons in bars, churches and on college campuses.
While Obama has not been a fierce opponent of the NRA – he has not even renewed the ban on assault weapons – the lobby of death insists on making him an opponent. The NRA has even launched a campaign that says he "would close 90 percent of gun shops in the United States."*
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Les Républicains, lobby des armes à feu
Ce weekend, 70.000 amoureux des armes à feu se sont retrouvés à Saint-Louis à la convention annuelle de la NRA, National Rifle Association, le très puissant lobby des armes. Et parmi les enthousiastes, on a rencontré Mitt Romney, Rick Santorum et Newt Gingrich. Que ces trois candidats à la Maison Blanche ne trouvent pas inconvenant de s'afficher avec la NRA cinq semaines après la mort du jeune Trayvon Martin qui a soulevé une vague nationale d'indignation et de protestation, en dit long sur la morale des Républicains. Après le Tea Party, la NRA. Rien n'est trop bas pour le GOP.
Alors que, pendant sa campagne pour le siège de sénateur du Massachusetts, Romney avait déclaré "Je ne partage pas les idées de la NRA,", cette fois-ci, il a promis de s'aligner avec le lobby des armes à feu pour "protéger leur maison et leur famille". Quant à Gingrich, toujours dans la grandiloquence, il a affirmé que le 2nd Amendement à la Constitution (sur lequel se basent les défenseurs du droit à posséder une arme) devrait faire l'objet d'une campagne des Nations Unies "pour faire de cet amendement un droit pour chaque personne sur cette planète". Gingrich parle même d'un "human right". Porter une arme à feu serait, selon lui, un droit de l'Homme. On ne sait s'il faut en rire ou en pleurer.
Le lobby des armes n'a eu de cesse depuis des décennies de s'opposer aux lois sur le contrôle des armes ou de s'employer à affaiblir les lois qui, lors de tragédies nationales, finissaient pas se retrouver soumises au vote du Congrès. En échange, les élus Républicains ont droit à de très généreuses donations pour leurs campagnes de réélection. Et des entreprises privées soutiennent cet agenda, comme le géant de la distribution, Walmart, l'un des principaux vendeurs d'armes aux Etats-Unis.
Les familles des 32 personnes tuées et des 25 blessées sur le campus de l'université de Virginia Tech le 16 avril 2007 n'ont pas le pouvoir du lobby des armes. Au moment où on célèbre les 5 ans de ce massacre par un étudiant qui souffrait de problèmes mentaux, les familles ont bien du mal à obtenir un rendez-vous avec les membres du Congrès pour renforcer la loi sur le fichier des personnes souffrant de maladie mentale qui n'auraient pas le droit, selon la loi, de posséder d'armes à feu. Soutenues par la NRA, des projets de lois sont à l'examen dans plusieurs Etats pour permettre le port d'arme dans les bars, églises et sur les campus.
Alors qu'Obama n'a pas été un adversaire farouche de la NRA, ne renouvelant même pas l'interdiction sur les armes d'assaut, le lobby de la mort s'obstine à en faire son adversaire. La NRA a même lancé une campagne avec le visage de 44th, affirmant qu'il "allait fermer 90% des magasins d'armes aux Etats-Unis".
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