Edited by Kyrstie Lane
Depuis cinq ans, au lieu de travailler pour le bien commun, toute l’énergie des Républicains et de leurs supplétifs du Tea Party (à moins que ce soit l’inverse) a été dirigée contre Barack Obama. Cette semaine a fourni deux exemples grotesques de cette opposition systématique: le soit-disant scandale de l’administration des impôts, l’I.R.S. (Internal Revenue Service) et le feuilleton de Benghazi.
“L’affaire” de l’IRS est l’exemple-type de ce qui ne va pas à Washington. Ou: Comment faire une montagne d’une taupinière. La Maison Blanche n’a strictement rien à voir avec le fait que les fonctionnaires du service des impôts se soient particulièrement intéressés aux groupes affiliés au Tea Party. En l’occurrence, il s’agissait de vérifier sir ces groupuscules avaient une raison de s’estimer exempts d’impôts, comme les organisations charitables et les Eglises. Ce qui est choquant, dans le monde réel, c’est que des groupuscules politiques, sans aucune affiliation philanthropique ou religieuse, puissent bénéficier de l’exemption d’impôts. Mais, grâce à la machine à scandale des Républicains, une procédure banale devient un scandale d’Etat. Le GOP a oublié comment l’un des siens, Richard Nixon, lui, a utilisé les services de l’IRS pour détruire ses ennemis. Mitch McConnell, le sinistre leader des Républicains au Sénat, n’a pas eu peur de lancer: “C’est le gouvernement sans limites à son pire. Qui sait qui ils viseront ensuite?”
Deuxième histoire: Benghazi. Les Républicains veulent à tout prix faire croire aux Américains que la Maison Blanche a essayé de cacher la vérité sur la mort de l’ambassadeur et de membres de l’ambassade lors de l’attaque du consulat de Benghazi par des groupes affiliés à Al Qaeda. La publication par la Maison Blanche de 100 pages d’échanges d’e-mails entre les services de renseignement et le Département d’Etat, révèle une différence d’appréciation de la situation en Libye entre deux agences gouvernementales, mais absolument rien qui ressemble un tant soit peu à un scandale d’Etat.
Le vrai scandale est l’attitude des Républicains depuis cinq ans. A cause des 85 milliards de coupes budgétaires imposées par les Républicains, plusieurs centaines de milliers d’employés civils du Département de la Défense, vont être au chômage technique. Pendant qu’ils gesticulent pour trouver des scandales qui n’existent pas, les Républicains ignorent la réduction drastique du déficit budgétaire. D’après le Congressional Budget Office, le déficit sera cette année de 642 milliards de dollars, soit 200 milliards de moins que prévu, grâce à la reprise économique.
Evidemment, les Républicains préfèrent faire peur à leurs concitoyens plutôt que de parler des bonnes nouvelles de l’économie. La peur mobilise la frange paranoïaque qui les soutient. Toute bonne nouvelle de l’économie ne va pas dans le bon sens pour le GOP qui est plus préoccupé par la destruction de 44th que par le bien du pays.
France. This is not the first article you have gotten wrong…but this is the worst and so far from the truth it’s pitiful.. Obama is cultivating a culture of intimidation. The 2nd amendment to our constitution says. Freedom of speech & Freedom of the press. Obama is OK with the attorney general tapping phone Linda’s snooping emails etc etc. You don’t know what ur talking about in Benghazi… The CIA was running guns into Syria out of that building.’ And also trying to buy back the Mannpads surface to air missiles before they fell into the terrorists hands….guess what. Too late. They don’t want to give them up therefore they murdered the ambassador & 3 others. Get your facts straight before printing lies.. Obama is a liar trying to cover up his illegal deeds..
As usual, the French get it right — how the Americans hate that.
To be fair, the present scandals are a mixed batch. If the Republicans were rational, they’d stick to the one that’s legitimate — the failure to hold the banks to account — but they’re more interested in whipping up a frenzy among their hysteric-prone base. They sacrifice success to making a lot of noise, signifying nothing.