We have reached rock bottom. Is it because Donald Trump assured the public on television, in response to rival Marco Rubio’s reference to the size of his … hands, that he had a sizable manhood? Is it, roughly, because he alluded to the fact that he was the “real deal,” and that no one should worry about him or the future of America as reported by, among others, the Belgian "Le Vif"?
The fact remains that after seven additional victories on March 1 in his frantic race for the Republican nomination, we read in Courier International that “distraught Americans” are “rushing en masse to Google,” to find out more about emigration, particularly to Canada. A similar spike occurred in 2004 when George W. Bush was re-elected … Just to give you an idea.
“By midnight, the query rose 1,150 percent,” according to the website Mashable, “before settling back down somewhere around the 500 percent mark on the day.” This is because "the 'Trump train' just roared through Super Tuesday and a handful of Americans want off.” A large portion of the searches seemed to originate in Massachusetts, a state that is relatively close to the Quebec border, and where Donald Trump won a landslide victory with 49 percent of the vote.
Trump is definitely the best advertisement for immigration to Trudeau Jr.’s country. [The newspaper] Le Dauphine Libere confirms that since the beginning of February, the search “Move to Canada” has literally exploded on Google. “Make America Move,” was the headline of a New York Daily News article, inlaid on the background of a U.S. passport being burnt to ashes, and above a “Guide to Fleeing Trump’s America.”
In the same vein, the island of Cape Breton in Nova Scotia has become famous, with a dedicated webpage, for offering asylum to U.S. citizens in the event of a Trump victory. Officials in charge of tourism have hired three additional employees to meet the new demand, and CNN sent a team onsite to do a report that was aired Wednesday evening. “It’s wonderful publicity for an island that is losing inhabitants at an unbelievable speed,” explains Citizenpost in its analysis of the operation. “The island of 135,000 inhabitants is losing around 1,000 people a year. What initially was meant to be a joke or attract media attention grew into something very serious upon the interest shown by many U.S. Internet users. In the FAQ page of the website, the host officially answers questions such as: ‘Is this true?’ — ‘Yes’; ‘Is this a joke?’ — ‘No’; and ‘How can I move to Canada?’ et cetera.”
The website also has links to find out more about the steps needed to apply for Canadian citizenship, how to find accommodations, information on schools, and how to settle in this huge country. “We received 5,000 specific requests from the U.S. relating to Canadian immigration, the job market and real estate,” said Cape Breton tourism chief Mary Tulle.
The website of the radio station 98.5 FM also states that “a few messages on Twitter mention people who are saying that if Donald Trump becomes president, they would move to Canada.” And “some Canadians are also saying they are ready to welcome them.” According to [newspaper] Les Dernieres Nouvelles d’Alsace, the Toronto municipal Councillor Norm Kelly encouraged his U.S. followers to fill out the Canadian immigration form. As of today’s date, his message has been retweeted over 48,000 times.
However, Radio Canada states in reference to this “promised land” that, “following Super Tuesday, it was reported in the media that the website 'Immigration, Refugees and Canadian Citizenship’ had encountered technical difficulties.” Was the website overwhelmed by the number of Americans frightened by the prospect of Donald Trump’s election? Not at all. “This was an internal issue.” Who knows ...
Donald Trump, la meilleure pub pour l’immigration au Canada
A mesure que le «tycoon» s’approche de la Maison-Blanche, beaucoup d’Américains prennent peur et commencent à se demander comment ils pourraient déménager plus au nord…
On a touché le fond. Est-ce parce que Donald Trump vient d’assurer en public à la télévision qu’il n’avait pas un petit zizi en réponse à une allusion de son rival Marco Rubio sur la taille de… ses mains? Qu’en gros, il a laissé entendre qu’il en avait dans le caleçon et qu’il ne fallait pas s’inquiéter, ni pour lui, ni pour l’avenir de l’Amérique, comme le rapporte entre autres Le Vif belge?
Toujours est-il qu’après les sept victoires supplémentaires remportées le 1er mars dans sa course effrénée à l’investiture républicaine, lit-on dans Courrier international, «des Américains affligés» se ruent «massivement sur Google» pour se renseigner sur la manière d’émigrer, au Canada tout particulièrement. Un tel pic avait d’ailleurs déjà été enregistré lors de la réélection de George W. Bush en 2004… C’est dire.
«La hausse de la recherche a atteint 1150% [par rapport à la moyenne du jour], explique le site Mashable, avant de se stabiliser autour de +500% dans les heures suivantes.» Car «le train Trump roule de plus en plus vite vers la Maison-Blanche, et certains Américains veulent en descendre. Une très grande partie des recherches semblait venir du Massachusetts, Etat relativement proche de la frontière avec le Québec, et où Donald Trump l’a emporté dans un raz-de-marée, avec 49% des voix.»
Google Trends
Trump, c’est décidément la «meilleure publicité pour l’immigration» au pays de Trudeau Jr: Le Dauphiné libéré confirme que «depuis le début du mois de février, la requête «move to Canada» (déménager au Canada) a littéralement explosé» sur le moteur de recherche. «Faites migrer l’Amérique», titraient de leur côté les New York Daily News, en incrusté sur une photo d’un passeport américain partant en fumée, en publiant même un «guide pour fuir l’Amérique du président Trump».
«Dans le même esprit, l’île du Cap-Breton en Nouvelle-Ecosse est devenue célèbre […] en offrant l’asile aux Américains en cas de victoire de Donald Trump» sur un site dédié. Ses responsables touristiques ont d’ailleurs embauché trois employés supplémentaires pour répondre à la demande, et CNN a dépêché une équipe sur place pour un reportage qui a été diffusé mercredi soir:
«Un joli coup de pub pour une île qui se dépeuple à vitesse grand V», constate Citizenpost dans son décryptage de l’opération: «L’île de 135 000 habitants perd environ 1000 personnes par an. Ce qui était à la base une blague/opération de communication est devenu quelque chose de très sérieux devant l’intérêt porté par de nombreux internautes américains. Dans la partie FAQ du site, l’animateur répond officiellement aux questions des internautes: «C’est vrai? – Oui. C’est une blague? – Non. Comment puis-je immigrer au Canada?» etc.»
Le site «propose également différents liens pour se renseigner sur les démarches à effectuer pour obtenir la nationalité canadienne, des logements, des places dans les écoles et s’installer dans cet immense pays»: «Nous avons reçu 5000 demandes de renseignements spécifiques sur l’île de la part d’Américains, sur l’immigration au Canada, les opportunités de travail et l’immobilier.»
Le site de 98.5 fm mentionne aussi que «plusieurs messages sur Twitter faisaient état de gens» affirmant que si Donald Trump devenait président, ils déménageraient au Canada. Et «des Canadiens se disaient également prêts à les accueillir». «Ainsi, le conseiller municipal de Toronto, Norm Kelly, relèvent Les Dernières Nouvelles d’Alsace, a invité tous ses followers américains à remplir le formulaire d’immigration. Son message a été retweeté plus de 48 000 fois à cette heure:
Mais à propos de cette «terre promise», Radio-Canada souligne qu'«à la suite du super-mardi, des médias ont souligné que le site d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada avait des problèmes techniques. Le site a-t-il été surchargé par des requêtes d’Américains apeurés par une éventuelle élection de Donald Trump? Pas du tout.» Il s’agissait d'«un problème interne». Va savoir…
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