The state of California could restore the principle of net neutrality repealed in June by the Trump administration.
California doesn’t plan on accepting an end to net neutrality, and wants it known. On Aug. 31, the California Senate passed a bill intended to restore, even strengthen, the principle discarded in June at the initiative of the White House. Introduced in 2015 under the Obama administration, net neutrality has so far prevented telecommunication companies from restricting traffic on certain platforms with high bandwidth consumption – like YouTube and Netflix – or making their customers pay more.
On Friday, Sept. 14, tension ramped up between the state of California and the Federal Communications Commission after the telecommunications regulatory agency voted for the repeal of net neutrality. In a speech delivered to members of a think tank, FCC Chairman Ajit Pai described the California bill that’s planning to restore the principle as “illegal.” “Broadband is an interstate service. Internet traffic doesn’t recognize state lines. It follows that only the federal government can set regulatory policy in this area,” declared the Donald Trump-appointed Republican.
Threat of Legal Proceedings
Before taking effect, Senate Bill 822, as the bill is known, must still be signed by California Gov. Jerry Brown, a step Ajit Pai did not expect, leaving the threat of legal proceedings looming.
The argument later continued on Twitter, where Scott Wiener, the Democratic senator behind the bill, didn’t waste any time reacting to the FCC chairman’s remarks. “SB 822 is necessary and legal because Chairman Pai abdicated his responsibility to ensure an open internet,” he criticized. “Unlike Pai’s FCC, California isn’t run by the big telecom and cable companies.”
Wiener didn’t miss the opportunity to recall a painful episode for the dismantlers of net neutrality. At the end of August, firefighters from northern California saw their internet connection slowed by the internet service provider Verizon Communications Inc., even while attempting to deal with the most far-reaching fires ever seen in the state. “Chairman Pai said nothing and did nothing. That silence says far more than his words today,” the senator said deploringly, although the link between the incident and the end of net neutrality is hard to make out.
Around 20 States Rally against FCC
For a long time, U.S. internet service providers (AT&T Inc., Verizon, T-Mobile US Inc. and Sprint Corp.) have called for an end to net neutrality. By permitting higher data charges for avid consumers, they say the step would allow them to invest in infrastructure and improve the quality of their networks. On the other hand, those who defend this founding principle of the internet say it guarantees equal access to traffic, as much for personal internet use as for business.
California doesn’t stand alone in its revolt against the FCC. The states of Washington, Vermont and Oregon have previously also legislated to protect net neutrality. On Aug. 20, attorneys general in 23 U.S. states filed complaints against the FCC in the U.S. Court of Appeals. But California has massive support at its disposal. Home to Silicon Valley, a number of internet giants like Facebook Inc., Google, Twitter Inc., Netflix and Amazon.com Inc. have stepped up to the plate and spoken out against the undermining of an open internet from which they have profited.
Neutralité du Net : la fronde de la Californie contre le régulateur américain des télécoms
L’Etat californien pourrait rétablir le principe de neutralité du Net abrogé en juin par l’administration Trump.
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La Californie n’entend pas se plier à la fin de la neutralité du Net, et tient à le faire savoir. Le 31 août, l’Assemblée californienne a approuvé un projet de loi visant à rétablir, et même renforcer, ce principe aboli en juin à l’initiative de la Maison Blanche. Instaurée en 2015 par l’administration Obama, la neutralité du Net interdisait jusque-là aux opérateurs de télécommunications de brider le trafic de certaines plateformes très consommatrices de bande passante – comme YouTube et Netflix – ou de faire payer davantage leurs utilisateurs.
Vendredi 14 septembre, la tension est montée d’un cran entre l’Etat californien et la Commission fédérale des communications (FCC), le régulateur des télécoms ayant voté l’abrogation de la neutralité du Net. Dans un discours prononcé devant les membres d’un think tank, le président de la FCC, Ajit Pai, a qualifié « d’illégale » la loi californienne prévoyant de restaurer ce principe. « Internet est un service qui dépasse les frontières d’un Etat américain. Il s’en suit que le gouvernement fédéral est le seul à pouvoir légiférer dans ce domaine », a martelé ce républicain nommé par Donald Trump.
Menace de poursuites judiciaires
Avant d’entrer en vigueur, « SB 822 », comme on désigne ce projet de loi, doit encore être signé par le gouverneur de Californie, Jerry Brown. Une étape qu’Ajit Pai n’a pas attendue pour laisser planer la menace de poursuites judiciaires.
Cette passe d’armes s’est ensuite poursuivie sur Twitter, où le sénateur démocrate à l’origine du projet de loi, Scott Wiener, n’a pas tardé à réagir aux propos du président de la FCC. « Le SB 822 est nécessaire et légal car Ajit Pai a renoncé à sa responsabilité de garantir un Internet ouvert. Contrairement à la FCC de Pai, la Californie n’est pas gérée par les grandes firmes des télécommunications », a-t-il fustigé.
Scott Wiener n’a pas manqué de rappeler un épisode douloureux pour les pourfendeurs de la neutralité du Net. Fin août, les sapeurs-pompiers du nord de la Californie ont vu leur connexion ralentie par l’opérateur Verizon, alors même qu’ils tentaient de vaincre le plus vaste incendie jamais connu dans leur Etat. « Ajit Pai n’a rien dit et n’a rien fait. Ce silence en dit bien plus que ses paroles aujourd’hui », a déploré le sénateur, bien que le lien entre cet incident et la fin de la neutralité du Net soit difficile à établir.
Une vingtaine d’Etats mobilisés contre la FCC
Les fournisseurs d’accès américains (AT&T, Verizon, T-Mobile, Sprint) réclament de longue date l’abrogation de la neutralité du Net. En les autorisant à faire payer davantage les consommateurs gourmands en données, cette mesure leur permettrait selon eux d’investir dans leurs infrastructures et d’améliorer la qualité du réseau. De leur côté, les défenseurs de ce principe fondateur d’Internet plaident qu’il garantit un accès égalitaire au trafic, tant pour les internautes que les entreprises.
La Californie n’est pas isolée dans cette fronde contre la FCC. Avant elle, l’Etat de Washington, le Vermont et l’Oregon ont eux aussi légiféré pour protéger la neutralité du Net. Le 20 août, les procureurs généraux de 23 Etats américains ont déposé plainte contre le régulateur devant les cours d’appel du pays. Mais la Californie dispose d’un soutien de taille : elle abrite la Silicon Valley, où nombre de géants du Web comme Facebook, Google, Twitter, Netflix ou Amazon sont montés au créneau contre la mise à mal de l’Internet ouvert dont ils ont profité.
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