If Dominique Strauss-Kahn is waiting for apologies from the American press regarding them calling him a “dog” and a “pervert,” then he’s going to have to keep waiting. In the aftermath of the dismissal pronounced on Tuesday by the Manhattan criminal court, the U.S. media toned down their criticisms of him. The New York Daily News describes him as “philandering” and is no longer moved by the fact that he has been addressing the crowds of journalists surrounding his New York home in French rather than English. However, the New York Post still called him a “toad” and a “horny, Gallic goof-ball” this morning. The Post also went after his wife, Anne Sinclair, calling her a “pathetic doormat.”
No one seems to be very moved that Dominique Strauss-Kahn has been treated as a criminal and lost both his position at the IMF and his French presidential prospects, as a result of facts that the American justice system now considers unproven. “As the prosecutors tell it, his behavior seems odious at best and criminal at worst," writes Jeffrey Toobin in The New Yorker. "A housekeeper appeared in his hotel room, and some brief time later — maybe 10 minutes, maybe a little more — she was spitting out his semen in the hallway. It is difficult to imagine a scenario that reflects anything but dishonor, if not criminal culpability, on this prominent man. His legal victory should not be confused with a moral one.”
Once again, it is not only Dominique Strauss-Kahn who is beaten up by the U.S. media but all the French along with him. “French citizens may not mind their leaders acting out their fantasies with impunity, but Manhattan isn't Paris," writes The Wall Street Journal. "DSK got neither more nor less than he deserved — something for which he can blame, and thank, Cy Vance and America's justice system."
DSK, toujours "odieux" pour la presse US
Si Dominique Strauss-Kahn attendait des excuses de la presse américaine pour l’avoir traité de « chien » et de « pervers », il devra encore patienter. Au lendemain du non lieu prononcé mardi par la cour criminelle de Manhattan, certains médias américains ont certes baissé de ton à son égard. Le Daily News le qualifie de « philandering » (coureur) et ne s’émeut plus ce matin que du fait qu’il se soit adressé en français, plutôt qu’en anglais, aux journalistes massés mardi devant sa maison new-yorkaise. Mais le Daily Post le traite encore ce matin de"crapaud" et de "stupide gaulois en rut". Le Post s'en prend aussi à sa femme, Anne Sinclair, qualifiée de "paillasson pathétique".
Personne ne semble beaucoup s’émouvoir du fait que Dominique Strauss-Kahn ait été traité en criminel, perdu son poste au FMI et ses perspectives présidentielles en France, pour des faits que la justice américaine considère maintenant non avérés. « Tel que décrit par les procureurs, son comportement semble au mieux odieux et au pire criminel, écrit Jeffrey Toobin, du New Yorker. Une femme de ménage est entrée dans sa chambre d’hôtel et quelques brefs instants plus tard, 10 minutes ou peut-être un peu plus, la voilà crachant son sperme dans le couloir. Il est difficile d’imaginer un scénario qui reflète autre chose que le déshonneur, si ce n’est la culpabilité criminelle de cet homme éminent. Sa victoire juridique ne doit pas être confondue avec une victoire morale ».
Encore une fois, ce n’est pas Dominique Strauss-Kahn seul qui est ainsi pilonné par les médias américains, mais tous les Français avec lui. « Les citoyens français ne se soucient peut-être pas que leurs dirigeants réalisent en toute impunité leurs fantasmes à la Louis XIV, mais Manhattan n’est pas Paris, écrit le Wall Street Journal. DSK a eu ni plus ni moins que ce qu’il méritait, il peut pour cela accuser, et remercier, Cy Vance et la justice américaine ».
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