Reviled by the international community just a few weeks ago, Vladimir Putin is back. The Russian airstrikes in Syria could have consequences that go well beyond maintaining the regime of Bashar Assad.
It all began in 2011, when Syrians took to the streets demanding the departure of Bashar Assad. He refused. He had his men open fire on his dissenters. From that moment on, the Americans decided to arm Assad’s opponents.
In 2013, Vladimir Putin prevented the deployment of a military coalition against Syria. Putin stated that the fall of the Assad regime could lead the Middle East into a war with unforeseeable consequences. At that time, Vladimir Putin was being praised as a man with a strong understanding of strategy.
Bad Boy
Then, Putin annexed Crimea. He supported the separatists in eastern Ukraine. Vladimir Putin became a disreputable bad boy. His international influence seemed to be declining. The economic sanctions against Russia were supposed to bring him down.
During this time, the Islamic State group appeared, in all its horror. This time, the American government promised that their massive airstrikes would overcome the Islamic extremists, or at least that these strikes would slow their progress.
The Truth
However, the raw truth is starting to come out. The American airstrikes are not halting the progress of the Islamic State group. The Iraqi troops are worthless. The Syrian rebels the U.S. is arming are themselves Islamic extremists. At every opportunity, they turn against the U.S.
What can be done to defeat the cancer that is the Islamic State group? Here is where Putin re-enters the scene. This time, he is proposing a broad coalition against the Islamic State group. Yesterday, Russian planes bombed the positions of Islamic extremists in Syria.
However, unlike the American airstrikes, Putin’s offensive is supported by a real local army, the Syrian army of Bashar Assad.
Russian Maneuvering
The U.S. is already accusing Russia of not exclusively bombing Islamic State group positions, but also those of Bashar Assad’s opponents.
Of course they’re bombing the rebels! The entire operation is intended to give Bashar Assad’s army enough slack so that it can focus exclusively on the Islamic State group without fear of being attacked from behind by Assad’s opponents.
If the Russians and Syrians can ever manage to overcome the Islamic State group on Syrian soil, the prestige of the American army and all U.S. policy in the region will be called into question. Putin is perhaps trying to give Obama a hard lesson in political realism.
Le retour de Poutine
Honni par la communauté internationale il y a encore quelques semaines, Vladimir Poutine est de retour. Les bombardements aériens de la Russie en Syrie pourraient avoir des conséquences qui vont bien au-delà du maintien du régime de Bachar al-Assad.
Tout a commencé en 2011, quand les Syriens sont descendus dans la rue pour demander le départ de Bachar al-Assad. Celui-ci a refusé. Il a fait ouvrir le feu sur ses opposants. À partir de ce moment, les Américains ont décidé d’armer les opposants à al-Assad.
En 2013, Vladimir Poutine avait empêché le déploiement d’une coalition militaire contre la Syrie. Poutine avait expliqué que la chute du régime de Bachar al-Assad risquait d’entraîner le Moyen-Orient dans une guerre aux conséquences imprévisibles. À cette époque, Vladimir Poutine était un homme dont on vantait le sens de la stratégie.
Vilain garcon
Puis, Poutine a annexé la Crimée. Il a aidé les séparatistes de l’est de l’Ukraine. Vladimir Poutine est devenu un vilain garçon peu fréquentable. Son influence internationale semblait en déclin. Les sanctions économiques contre la Russie étaient censées le faire tomber.
Pendant ce temps, l’État islamique est apparu dans toute son horreur. Cette fois, le gouvernement américain a promis que des frappes aériennes massives viendraient à bout des islamistes, ou tout au moins que ces frappes freineraient la progression des islamistes.
La vérité
Or, la vérité crue commence à transparaître. Les bombardements aériens américains ne stoppent pas la progression de l’État islamique. Les troupes irakiennes ne valent rien. Les opposants syriens que les États-Unis arment sont des islamistes. À la moindre occasion, ils se retournent contre les États-Unis.
Quoi faire pour venir à bout du cancer de l’État islamique? Voilà que Poutine entre à nouveau en scène. Cette fois, il propose une vaste coalition contre l’État islamique. Hier, des avions russes ont bombardé les positions des islamistes en Syrie.
Mais à la différence des Américains, Poutine appuie son offensive sur une véritable armée locale, l’armée syrienne de Bachar al-Assad.
Manœuvre russe
Les États-Unis accusent déjà la Russie de ne pas bombarder exclusivement les positions de l’État islamique, mais également celles des opposants à Bachar al-Assad.
Évidemment qu’ils bombardent les opposants! Toute la manœuvre consiste à donner à l’armée de Bachar al-Assad suffisamment de jeu pour qu’elle puisse ensuite se concentrer exclusivement sur l’État islamique, sans redouter d’être attaquée dans le dos par les opposants au régime.
Si jamais les Russes et les Syriens parviennent à vaincre l’État islamique en sol syrien, c’est tout le prestige de l’armée américaine et toute la politique des États-Unis dans la région qui seront remis en cause. Poutine est peut-être en train de donner à Obama une dure leçon de réalisme politique.
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