“It is easy to point fingers, and to pin the blame for these problems on others.”
“The West is not responsible for the destruction of the Zimbabwean economy over the last decade, or wars in which children are enlisted as combatants.”
“You have the power to hold your leaders accountable, and to build institutions that serve the people. You can conquer disease, end conflicts, and make change from the bottom up. You can do that. Yes you can.”
“But these things can only be done if you take responsibility for your future.”
“Development depends upon good governance. That is the ingredient which has been missing in far too many places, for far too long.”
These are a few of the sentences delivered by Barack Obama, the first black president of the United States, during his first visit to black Africa. Apart from the couplet on history and the black man, this speech strangely recalls, both in tone and words, the words of Nicolas Sarkozy in Dakar, Senegal. And yet, what a difference there was between the reserved reception to the speech in Dakar and the triumphant response to the words of Obama in Accra!
It must be said that that the dramatic difference in reaction to the two western leaders is absolutely unjustified. In other words, if Barack Obama had delivered Sarkozy’s speech in Dakar, would he have received the same exuberant reception?
There are some understandable reasons for the difference in treatment- the history of Africa and Africans is tied just as strongly to the United States as it is to France and those historical bonds are equally complex in each case. The United States, however, has built successful, calm relations with Africa whereas France’s relationship with the Dark Continent remains rocky and unstable.
Nicolas Sarkozy has yet to find the right rhythm for addressing Africa, the Afro-French, or the Blacks of France since his accession to power. Since his speech in Dakar, many still await a gesture from President Sarkozy, something concrete to prove he is sincere in his desire to improve Afro-French relations.
Perhaps he is waiting until 2010 to make a definitive move towards Africa. 2010 will mark the 50th anniversary of independence for fourteen former French colonies and the much-anticipated celebrations would be a good chance to make a move towards improving relations between France and sub-Saharan Africa. It seems to me that both white and black Frenchmen are ready to invest in a new history with their African brothers.
Obama à Accra: Même discours que Sarkozy mais un accueil très différent
Il est "facile de montrer les autres du doigt, de rejeter la faute sur les autres"
" L'Occident n'est pas responsable de la destruction de l'économie zimbabwéenne au cours de la dernière décennie, ou encore des guerres où on enrôle les enfants dans les rangs des combattants".
" Vous avez le pouvoir de demander des comptes à vos dirigeants, de construire des institutions pour servir le peuple. Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Vous pouvez faire ça. Oui, vous le pouvez" ("yes, you can)" "Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir"
"Le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d'endroits"
Voilà quelques-unes des phrases prononcées par Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis lors de sa première visite en Afrique noire.
Le couplet sur l’homme africain et l’histoire mis à part, ce discours rappelle étrangement par son ton et par ses mots, celui prononcé par Nicolas Sarkozy à Dakar.
Et pourtant, et pourtant, quelle différence entre l’accueil réservé au discours de Dakar et l’accueil triomphal réservé au discours d'Accra !
Il faut avoir le courage de dire que cette grande différence d'accueil entre les deux discours n’est pas justifiée.
En d’autres mots, le discours de Dakar de Sarkozy, s'il avait été prononcé par Barack Obama, aurait-il reçu le même accueil ?
Interrogeons-nous donc sur les raisons d’une telle différence de traitement.
La présence de l’Afrique et des personnes qui ont une histoire avec l’Afrique est tout aussi forte aux Etats-Unis qu’en France.
Les relations de la France avec l’Afrique ont des racines historiques tout aussi complexes que celles qui existent entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Et pourtant, les Etats-unis réussissent à avoir avec l’Afrique des relations apaisées alors que la France entretient encore, des rapports empreints de schizophrénie avec le continent noir.
Depuis son accession au pouvoir, Nicolas Sarkozy n’a pas encore trouvé le juste rythme pour s’adresser à l’Afrique, aux afro-français ou aux Noirs de France.
Depuis le discours de Dakar, beaucoup attendent un geste du Président Sarkozy. Puisse-t-il le faire en 2010 à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance de quatorze ex-colonies françaises.
Ce serait une bonne occasion de faire évoluer les relations entre la France et l'Afrique subsaharienne pour parvenir à une relation sereine.
Les Noirs de France et les français qui connaissent bien ce continent me semblent prêts à s’investir fortement pour ces relations nouvelles.
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