We are at the end of one of the biggest hoaxes in history. The United States and its allies attacked the Iraq of the evil Saddam Hussein exactly 10 years ago today.
Hoax? Why, yes! All cynicism aside, the arsonists who served strategies to George W. Bush sold U.S. public opinion on a vision of Iraq from their imaginations: a country with an arsenal of weapons of mass destruction that was complicit with al-Qaida in the Sept. 11 attacks. All of it was false, deliberately false.
Of course, Saddam Hussein was a monster; even if the conditions of his trial and his execution leave a bitter taste, few Iraqis cried over the death of someone who was responsible for the death of hundreds of thousands among them, in foreign (Iran) and civil (Kurdistan) wars or through general oppression.
It didn’t keep the adventurous American Bush, followed with a blind zeal by his British lapdog Tony Blair, from submerging themselves in a complete fiasco. The Yankees haven’t helped themselves to the oil of the shady Iraqi nationalists, and worse still, the otherwise dominant Shiite Iraq is now in the bosom of the very Islamic Republic of Iran, its sworn enemy.
For over 10 years, the country has undergone the agony of civil war and has never recovered beyond a relative calm regularly broken by extreme violence between Shiites and Sunnis … Just this Tuesday, 50 Shiites lost their lives in about 15 car bombings in Baghdad.
How many Iraqis have been victims of the bellicose neoconservatives who had sucked the blood out of the White House? No one knows. Sources range from between 117,000 to 650,000 dead … but those aren’t the figures that haunt the Americans.
Over 4,500 of their own are dead, with 30,000 wounded for life … the trillions of dollars gone in this foolish enterprise and political fiasco served as the push for an examination of conscience that started with the election of Barack Obama, who had been opposed to the war from the beginning, in 2008.
That’s the positive thing to take away from this ocean of pointless suffering: The United States has lost its arrogance, tempering its hegemonic aspirations in light of its failures. For now, anyway.
Au terme d’une des plus grandes mystifications de l’Histoire, les Etats-Unis et leurs alliés d’alors attaquaient l’Irak du sinistre Saddam Hussein il y a très exactement dix ans aujourd’hui.
Mystification ? Dame ! tout cynisme bu, les pyromanes qui servaient de stratèges à George W. Bush avaient « vendu » à l’opinion publique américaine une image de l’Irak sortie de leur imagination : ce pays était soi-disant en possession d’un menaçant arsenal d’armes de destruction massive et, tant qu’à faire, il était aussi affublé du crime de complicité avec Al-Qaïda pour les attentats du 11 Septembre. Tout était donc faux, sciemment faux.
Certes, Saddam Hussein était un monstre et, même si les conditions de son procès et de son exécution laissent un goût amer, peu d’Irakiens ont pleuré la disparition de celui qui était responsable de la mort de centaines de milliers d’entre eux, dans des guerres externe (Iran) et interne (le Kurdistan) ou dans la répression ordinaire.
Il n’empêche : l’aventurisme de l’Américain Bush, suivi avec un zèle aveugle par son valet britannique Tony Blair, s’est clôturé par un fiasco complet. Les Yankees n’ont pas fait main basse sur le pétrole des ombrageux nationalistes irakiens et, pire peut-être, l’Irak à dominante désormais chiite est passée dans le giron de la très islamiste république d’Iran, le meilleur ennemi du « Satan » américain.
Pendant ces dix ans, le pays a subi les affres de la guerre civile et n’a jamais recouvré qu’un calme relatif régulièrement rompu par des accès de violence extrême entre chiites et sunnites… Rien que ce mardi encore, 50 personnes, chiites, ont perdu la vie dans une quinzaine d’attentats à la voiture piégée à Bagdad.
Combien d’Irakiens ont-ils été victimes des belliqueux néoconservateurs qui avaient vampirisé la Maison-Blanche ? Nul ne le sait. Les sources oscillent entre 117.000 et 650.000 morts… Mais ce ne sont pas ces chiffres qui hantent les Américains.
Leurs propres 4.500 morts, 30.000 blessés marqués à vie, les… mille milliards de dollars perdus dans cette folle entreprise et le fiasco politique suffisent à motiver un examen de conscience qui a débuté avec l’élection d’un président en 2008, Barack Obama, qui s’était opposé à la guerre à l’époque.
C’est la leçon positive dans cet océan d’inutiles souffrances : les Etats-Unis ont perdu de leur arrogance, ils mesurent désormais leurs prétentions hégémoniques à l’aune de leurs échecs. Pour le moment en tout cas.
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In accepting the 'big lie' theory, the Republicans risk losing their political soul by becoming nothing more than representatives of the biased totalitarian ideology of Trumpism.