Il faut croire que les États-Unis entretiennent des rapports de confiance avec Alger, pour preuve le peu de crédit qu’ils ont accordé aux allégations sur un prétendu envoi de mercenaires algériens en Libye et de soutien militaire apporté au régime du colonel Kadhafi, savamment distillées par des cercles bien connus.
Le souci de l’Algérie d’assurer la sécurité de ses frontières, et par ricochet, celles de toute la région du Sahel, est désormais partagé par le responsable militaire américain de l’Africom, qui affirme soutenir les initiatives engagées en ce sens par les pays concernés. Il se déclare prêt à apporter le concours de son institution pour mettre hors d’état de nuire les terroristes d’Aqmi, et les criminels qui continuent de sévir dans une région devenue difficilement contrôlable.
Les initiatives, entreprises par les pays sahéliens, notamment ces derniers mois, sous l’impulsion de l’Algérie, sont encouragées par les Américains, lesquels envisagent de s’y impliquer à travers une assistance concrète. Le séjour du général de corps d’armée, Carter F. Ham, le patron de l’Africom, en Algérie, atteste du poids que représente l’Algérie dans la région aux yeux de Washington.
Il faut croire que les États-Unis entretiennent des rapports de confiance avec Alger, pour preuve, le peu de crédit qu’ils ont accordé aux allégations sur un prétendu envoi de mercenaires algériens en Libye et de soutien militaire apporté au régime du colonel Kadhafi, savamment distillées par des cercles bien connus.
En effet, le responsable militaire US a balayé d’un revers de main ces mensonges en déclarant n’avoir “rien vu d’officiel ou de rapport qui fasse état d’envoi par l’Algérie de mercenaires en Libye”. Il apporte un cinglant démenti aux détracteurs de notre pays en ajoutant que c’est “tout à fait le contraire, dès lors qu’il est notoire que l’Algérie a toujours appuyé la sécurité régionale et aussi la lutte antiterrorisme pour prévenir et empêcher qu’il y ait des mercenaires ou bien un mouvement de personnes et d’armements dans la région”.
Ainsi, tout indique que les objectifs sont les mêmes pour les deux parties sur la quasi-totalité des sujets les intéressant, bien qu’il leur arrive de diverger sur les moyens pour y parvenir. Mais, la concertation régulière à travers les échanges de plus en plus fréquents entre responsables algériens et américains contribuera sans aucun doute à asseoir une coopération à toute épreuve dans tous les domaines.
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