The U.S. Senate gave its support on Tuesday to the easing of restrictions on the transfer of prisoners from the base at Guantanamo Bay, an important step toward the eventual closure of the prison, promised in vain by Barack Obama since 2009.
The senators are examining the National Defense Authorization Act this week, including several articles that would lift restrictions put in place for several years by Congress to prevent the release or transfer of detainees to the United States or abroad.
On Tuesday, during two votes on amendments to this text, the senators retained these articles as they were.
After his election and again this year, Barack Obama promised to close the controversial prison, where164 prisoners still live — the vast majority of whom have never been charged or brought to justice. The majority (84) do not represent a risk to national security, according to the administration. Most are of Yemeni nationality.
The Democrats, who hold the majority in the Senate, want to authorize the transfer of prisoners to the United States for treatment, trial or detention. Currently, the Guantanamo prisoners cannot legally be transferred to United States territory.
Other measures would allow the transfer to foreign countries of those inmates who do not represent a risk to national security, on the condition that adequate measures have been taken to reduce the risk that they’ll engage in activities deemed "terrorist," which leaves more discretion to the secretary of defense than the present act.
But the Republicans intend to maintain strict prohibitions, leaving no other choice to the administration than to keep the detainees on the base indefinitely.
"Keep the laws in place,"* implored Republican Kelly Ayotte. "Why would we send Khaled Sheikh Mohammed to the United States when we have one of the most secure detention facilities in Guantanamo?"** she added, referring to the mastermind of the 9/11 attacks.
In June, the House of Representatives adopted a measure that would prohibit — purely and simply — any transfer [of detainees] to Yemen. A total of 88 Yemenis are currently located in Guantanamo Bay, of which 56 are considered releasable.
The Senate could adopt the entire text of defense, including the easing of rules on Guantanamo, by the end of the week.
The true battle will then take place during a phase of negotiations between the House and the Senate to harmonize the two versions. The leaders of Congress hope for a final adoption by the end of the year.
*Editor’s note: The original quotation, accurately translated, could not be verified.
**Editor’s note: While accurately translated, the original quotation by Senator Ayotte is as follows: “Why would we want the most dangerous terrorists in the world to come to America when we have one of the most secure detention facilities in Guantanamo?”
La fermeture de Guantanamo de retour au menu
Agence France-Presse
Washington
Le Sénat américain a apporté son soutien mardi à l'assouplissement des restrictions sur le transfèrement des prisonniers de la base de Guantanamo, une étape importante vers l'éventuelle fermeture de la prison, promise en vain par Barack Obama depuis 2009.
Les sénateurs examinent cette semaine la grande loi annuelle sur la défense, dont plusieurs articles lèveraient des restrictions mises en place depuis plusieurs années par le Congrès pour empêcher la libération ou le transfèrement de détenus vers les États-Unis ou l'étranger.
Mardi, lors de deux votes sur des amendements à ce texte, les sénateurs ont conservé ces articles tels quels.
Barack Obama a promis dès son élection et à nouveau cette année de fermer la prison controversée, où vivent encore 164 prisonniers qui dans leur très grande majorité n'ont jamais été ni inculpés ni traduits en justice.
La majorité (84) ne représentent pas de risque pour la sécurité nationale, selon l'administration. La plupart sont de nationalité yéménite.
Les démocrates, qui disposent de la majorité au Sénat, veulent autoriser le transfèrement de prisonniers aux États-Unis pour y être soignés, jugés ou détenus. Actuellement, les prisonniers de Guantanamo ne peuvent légalement pas être transférés sur le territoire américain.
D'autres mesures permettraient aussi de transférer dans des pays étrangers les détenus qui ne représentent pas de risque pour la sécurité nationale, et à condition que des mesures suffisantes aient été prises pour réduire le risque que ceux-ci s'engagent dans des activités jugées «terroristes», ce qui laisse plus de marge d'appréciation au secrétaire à la Défense que la loi actuelle.
Mais les républicains entendent maintenir des interdictions strictes, ne laissant d'autre choix à l'administration que de garder sine die les détenus sur la base.
«Gardons les lois en place», a imploré la républicaine Kelly Ayotte. «Pourquoi voudrions-nous envoyer Khaled Cheikh Mohammed aux États-Unis, alors que nous avons un lieu sécurisé à Guantanamo?», a-t-elle ajouté, en parlant du cerveau des attentats du 11-Septembre.
La Chambre des représentants a notamment adopté en juin une mesure qui interdirait purement et simplement tout transfèrement vers le Yémen. Un total de 88 Yéménites se trouvent actuellement à Guantanamo, dont 56 sont considérés comme libérables.
Le Sénat pourrait adopter l'ensemble du texte de défense, y compris l'assouplissement des règles sur Guantanamo, d'ici la fin de la semaine.
Le vrai combat aura ensuite lieu lors d'une phase de négociations entre la Chambre et le Sénat pour harmoniser les deux versions. Les chefs de file du Congrès espèrent une adoption finale d'ici la fin de l'année.
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