A figure like Donald Trump should never have received public support to govern a great power. He should not have even been chosen by the Republicans.
It has nothing to do with political ideas; so much power in the hands of someone with his personality represents a public danger. A liar, a narcissist, uninformed and seduced by everything that comes close to dictatorship, he is the archetype of everything we need to run away from. Yet …
Now that Donald Trump is slowly sliding out the door, everyone is trying to learn some lessons from the swerve Americans took. How was such a great democracy able to skid like this? The media is certainly among those who need to learn some lessons.
They Created Trump
I am convinced that the popular appetite for Trump is notably a reaction to years of a biased media that is out of touch with reality. The media created Trump with reality TV. Then they fed the Trump phenomenon, propelling it to its high point.
Most of the media with a leftist bias launched themselves into attacking Trump without realizing their vulnerability. After years of leaning like the Tower of Pisa, Trump only had to attack them head on to win. Trump won more points with the public by attacking the media than by attacking his political opponents.
After a few years of distorting reality in front of the toothless media, Trump made all notions of truth and all respect for facts disappear. Anyway, the phenomenon is stupefying: The guy lies with impunity about facts that can be easily verified.
Normally this is something that displeases voters. In Trump’s case, his supporters respond: “Finally someone is telling us the truth!” He has established that the media are reporting fake news so completely that his loyal supporters believe everything he invents more than facts from a dictionary or encyclopedia.
The biased media on the left today are paying for their treatment of politicians on the right. It is funny to hear the media praise the dignity of the Bushes, both father and son, when these two had to manage a transition to a Democratic successor. Remember the bad press they got at the time!
In Canada
We have lived though this in Canada. Think of the way Stephen Harper was treated by state-owned businesses, both in English and in French, on radio and television. Voters leaning to the right felt left behind and swung to the other side when they could.
And more than being biased, much of the American media “fashionably and traditionally” take the side of an elite. A bunch of do-gooders living in urban areas and following fashion. Far from the people.
The result caused fear. Trump’s followers don’t believe in COVID despite 240,000 deaths in the United States. But they believe in the vast voter fraud that Trump is denouncing … despite a complete absence of proof. …
La leçon pour les médias
Jamais un personnage comme Donald Trump n’aurait dû recevoir l’appui du public pour gouverner une grande puissance. Il n’aurait même pas dû être choisi par les républicains.
Rien à voir avec des idées politiques, sa personnalité représente un danger public avec autant de pouvoir entre les mains. Menteur, narcissique, peu informé, séduit par tout ce qui se rapproche de la dictature, il est l’archétype de ce qu’il faut fuir. Pourtant...
Au moment où Trump glisse lentement vers la porte de sortie, tout le monde essaye de tirer des leçons de l’embardée des Américains. Comment une aussi grande démocratie a pu déraper de la sorte ? Parmi ceux qui doivent tirer des leçons, il y a certainement les médias.
Ils ont créé Trump.
Je demeure convaincu que l’appétit populaire pour un Trump est notamment une réaction à des années de médias biaisés et déconnectés. Les médias ont créé Donald Trump par la téléréalité. Puis ils ont alimenté le phénomène Trump, le propulsant au sommet.
La majorité des médias avec un biais de gauche se sont lancés à l’attaque sur Trump sans se rendre compte de leur vulnérabilité. Après des années à pencher comme la tour de Pise, il fallait juste que Trump les attaque de front pour gagner. Trump a gagné plus de points dans le public avec ses attaques contre les médias qu’avec ses attaques contre ses adversaires politiques.
Après quelques années à distordre la réalité face à des médias édentés, Donald Trump a fait disparaître toute notion de ce qu’est la vérité, tout respect pour les faits. Le phénomène est quand même ahurissant : le type ment impunément sur des faits bien vérifiables.
Normalement, c’est une chose qui déplaît à l’électeur. Dans le cas de Trump, ses supporters répondent : « En voici enfin un qui nous dit la vérité ! » Il a si solidement établi que les médias rapportent des fake news que ses fidèles croiront davantage tout ce qu’il invente que des faits tirés du dictionnaire ou d’une encyclopédie.
Les médias biaisés à gauche payent aujourd’hui pour le traitement réservé aux politiciens de droite. C’est drôle d’entendre ces médias vanter la dignité des Bush, père et fils, lorsque ceux-ci ont eu à gérer une transition avec un successeur démocrate. Souvenez-vous de la mauvaise presse qu’on leur a faite à l’époque !
Au Canada
Nous avons vécu cela au Canada. Pensez au traitement réservé à Stephen Harper par la société d’État, en anglais comme en français, à la radio et à la télé. Les électeurs plus à droite se sentent laissés pour compte et se rabattent où ils peuvent.
En plus d’être biaisés, nombre de médias américains « bon chic bon genre » se placent du côté d’une élite. Un groupe de bien-pensants vivant en milieu urbain et suivant les tendances à la mode. Loin du peuple.
Le résultat fait peur. Des adeptes de Trump ne croient pas à la COVID malgré 240 000 morts aux États-Unis. Mais ils croient à la vaste fraude électorale dénoncée par Donald Trump... malgré l’absence de toute preuve...
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