Ce qui se passe actuellement aux États-Unis porte un nom. C’est un coup d’État. Un putsch fomenté par un homme aux abois, battu par le vote du peuple souverain, désavoué par la justice et qui a choisi d’incendier son pays plutôt que de renoncer au pouvoir.
Le débat qui consistait il y a quelques heures encore à savoir si Donald Trump avait été le pire président de l’histoire est dépassé. Tout ça est devenu tellement dérisoire.
Hier soir, Trump est devenu un président séditieux et, pour peu qu’il y ait le moindre mort, criminel. Le complot contre l’Amérique, c’est lui. Il devra en répondre devant l’histoire et possiblement devant les tribunaux. Les démocraties ne peuvent pas continuer à se laisser piétiner ainsi.
L’attaque du Capitole qui s’est produite hier soir est un acte irréparable, inconcevable. Symboliquement, c’est une déclaration de guerre. Et cette déclaration de guerre qui vient confirmer les pires craintes exprimées ces derniers mois est signée Donald Trump qui a appelé, hier encore, ses partisans à marcher sur le saint des saints de la plus grande démocratie du monde.
L’erreur serait de penser qu’il s’agit d’inconscience, alors que c’est au contraire un acte de pleine conscience. Et ses hypocrites appels au calme lancés une fois qu’il était trop tard ne peuvent tromper personne : Trump est un forcené. Il est une menace pour le monde libre, impossible de le nier maintenant qu’il a franchi le Rubicon. Le pire est qu’il a obtenu par la force ce qu’il n’a pas pu obtenir par les urnes puisque la validation de la victoire de Biden a été interrompue.
L’incendie déclenché hier par l’apprenti dictateur va avoir des répercussions dans tout le pays. Partout des brasiers vont éclater. L’Amérique est ce matin au bord du collapse. De la perte de conscience collective, de la guerre civile et on n’en revient pas d’écrire ces mots-là.
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