While reading over the weekend, I noticed that a certain number of publications had highlighted how Joe Biden’s popularity has held its own across polls and Republican attacks, which regularly seem to miss their target.
With the exception revealed by polling company Rasmussen, Joe Biden enjoys an approval rating of over 50%. Fox News gives him the most favorable margin, evidenced by a rating of 56%. After a long honeymoon, the 46th president proclaimed on July 4 that the sun was once again shining and that the United States was back.
However, Republicans aren’t sparing Biden and are multiplying their angles of attack. They call him a leftist extremist, they blame him for the rise of inflation and they continue to circulate the worst of rumors about his physical and mental health.
Of course, they can smile a little and imagine Biden as a leftist extremist, but few Americans believe it. Employment numbers seem to be giving many people confidence, and even if Biden is stingy about press conferences, the allegations concerning his health are not based on anything solid.
Even if he has managed to find a compromise with elected Republicans for his infrastructure plan, is that to say that the president is bulletproof and that he can rebuff all of their attacks? Absolutely not. Despite a generally healthier and more favorable climate, and even if his fellow citizens appreciate a return to normal in the White House, the administration is left open to criticism and there are real shortcomings.
Two principal failures that Republicans could exploit between now and the midterm elections in 2022 are the following: the rise in crime and the never-ending question of immigration on the southern border.
The media site The Hill reported yesterday that a Harvard CAPS/Harris Poll indicated that 64% of Americans believe that Biden should adopt stricter, firmer measures to stop the influx of immigrants. The poll preceded Kamala Harris’ border visit, but I doubt that her trip significantly influenced the results. Since February, immigration has constituted one of the weak points of the present administration.
The rise in crime is the other subject which could haunt Biden and the Democrats. Whether or not this rise started before the new administration came to power, the current resident of the White House will still be held to account. According to the same poll mentioned above, only 38% believe that the new president has done a good job on this front.
Not only will Biden have to convince his fellow citizens that the money recently committed will be enough to considerably reduce crime, but he will have to continue to distance himself from a faction of activists within his own party who continue to hope for the reduction of budgets for law enforcement, clearly expressed by the slogan “defund the police.”
Almost six months after taking the oath, President Biden should enjoy the economic recovery, the reduction in COVID-19 cases and the stable support of his fellow citizens. However, it would be wrong not to believe that there are dark clouds on the horizon. The situation is always precarious and his adversaries are escalating their attacks.
Comment déstabiliser Joe Biden
Pendant mes lectures de la fin de semaine, j’ai noté qu’un certain nombre de publications soulignaient que la popularité de Joe Biden se maintenait dans les sondages et que les attaques républicaines semblaient rater leur cible régulièrement.
À l’exception de ce que révèle la société de sondage Rasmussen, Biden jouit d’un taux d’approbation se situant au-dessus de la barre des 50%. C’est Fox News qui lui réserve la marge la plus confortable, comme en témoigne son taux de 56%. Fort de cette longue lune de miel, le 46e président soulignait le 4 juillet que le soleil brillait à nouveau et que les États-Unis étaient de retour.
Pourtant, les républicains n’ont pas ménagé Joe Biden, et ils ont multiplié les angles d’attaque. On l’a qualifié d’extrémiste de gauche, on lui a attribué la hausse de l’inflation et on a continué à faire circuler les pires rumeurs sur sa santé physique ou mentale.
Bien sûr, on peut sourire un brin en imaginant Joe Biden en extrémiste de gauche, mais peu d’Américains y croient. Les chiffres reliés à l’emploi semblent redonner confiance à bien des gens, et si on a noté que Biden est avare de rencontres avec la presse, les allégations concernant sa santé ne s’appuient sur rien de solide.
Alors qu’il est même parvenu à un compromis avec des élus républicains pour son plan d’infrastructure, est-ce dire que le président est blindé et qu’il peut repousser toutes les attaques? Absolument pas. Malgré un climat général plus sain et favorable, même si ses concitoyens apprécient un retour à la normale autour de la Maison-Blanche, l’administration prête les flancs à la critique et les lacunes sont bien réelles.
Les deux principales failles que pourraient exploiter les républicains d’ici les élections de mi-mandat de 2022 sont les suivantes: la hausse de la criminalité et la sempiternelle question de l’immigration à la frontière sud.
Le site The Hill rapportait hier qu’un sondage Harvard CAPS/Harris Poll indiquait que 64% des Américains croient que Biden devrait adopter des mesures plus strictes et plus fermes pour diminuer le flot de migrants. Le coup de sonde précédait la visite de Kamala Harris à la frontière, mais je doute que son passage ait influencé sensiblement les résultats. Depuis février, l’immigration constitue l'un des points faibles de la présente administration.
La hausse de la criminalité est l’autre sujet qui pourrait hanter Biden et les démocrates. Peu importe que cette hausse ait commencé avant l’arrivée au pouvoir de la nouvelle administration, on demandera des comptes à l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Toujours selon le sondage auquel je renvoie plus haut, ils ne sont que 38% à croire que le nouveau président effectue un bon boulot à ce chapitre.
Non seulement Biden devra-t-il convaincre ses concitoyens que les sommes récemment engagées suffiront à réduire considérablement la criminalité, mais il devra continuer à se distancier d’une faction de sa formation politique et des activistes qui souhaitent toujours réduire les budgets des forces de l’ordre, volonté clairement exprimée par le slogan «defund the police».
Près de six mois après avoir prêté serment, le président Biden peut se réjouir de la reprise économique, de la baisse du nombre de cas de COVID-19 et de l’appui stable de ses concitoyens. On aurait cependant tort de croire que cet horizon n’est pas sans nuages. La situation est toujours précaire et les adversaires cibleront de plus en plus leurs attaques.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.