Guns: Laws Must Change, Not the Movies

Published in Le Journal de Montréal
(Canada) on 15 June 2022
by Sophie Durocher (link to originallink to original)
Translated from by Mireille Dedios. Edited by Laurence Bouvard.
A series of killings just took place in the United States. Children died, shot at close range.

And how do some American artists react? They call for more gun control ... on screen!

Well, my friend, the BIG problem is not that guns are sold like popsicles on every street corner, no. The problem is that we see too many guns when we go to the movies. Oh dear!

To solve the obesity problem in the United States, why don’t we control the number of hamburgers and chocolate cakes we see on the screen while we are at it?

Gear and Tears

Two hundred artists, like Julianne Moore (whom I love) or J.J. Abrams (whom I also love) signed a letter that I don't love at all. "We are not asking anyone to stop showing guns on screen. We are asking writers, directors and producers to be mindful of on-screen gun violence and model gun safety best practices."

Cinema is an art form, produced by creative minds. Each time I hear talk of “controlling,” “moderating” or “interfering” in the creative process, it makes me cringe.

I do not go to the movies to:

1 – be taught a lesson;
2 – take a class on propriety;
3 - listen to 1 1/2 hours of public service announcements.

“Model gun safety best practices” — Is this a joke? Movies are not there to “model” anything.

You really must have an urgent need to signal how virtuous you are to co-sign a letter that proposes turning art that sometimes can be subversive and disturbing into "Care Bears" propaganda.

Above all, you must have your head buried in the sand to think even for two seconds that if you see a character on screen put the safety catch on their gun, it’s going to change anything when in the rest of society, guns are as readily available as candy.

The first sentence of the letter signed by these 200 movie stars left me dumbfounded. “Guns are prominently featured in TV and movies in every corner of the globe, but only America has a gun violence epidemic."

Well, that's exactly the point! It is proof that American laws must change, not American movies or TV series.

An Offer You Can’t Refuse

I can well imagine what "The Godfather" would look like if it were produced today.

One of the classic scenes in the film takes place after Paulie's murder, when Clemenza says to Rocco, “Leave the gun — take the cannoli.” (an improvised phrase by actor Richard S. Castellano).

In 2022, the Benevolent Committee Responsible for Scenario Review* would dictate that the line read: “Don't leave that gun on a car seat, you never know who might get their hands on it, a child might kill an innocent person. And most importantly, leave those pastries, they have way too much saturated fat.”

Can’t mess around with the Mafia of correctness.

*Editor's note: Though accurately translated, the existence of such a committee could not be verified.


Armes : les lois doivent changer, pas le cinéma

Une série de tueries vient d’avoir lieu aux États-Unis. Des enfants sont morts, tués à bout portant.
Et comment réagissent certains artistes américains ? Ils réclament un plus grand contrôle des armes... à l’écran !

Ben oui, chose, le GROS problème ce n’est pas que les armes se vendent comme des popsicles à tous les coins de rue. Le problème, c’est qu’on voit trop d’armes quand on va au cinéma. Hé misère !
Pour régler le problème d’obésité aux États-Unis, pourquoi on ne contrôlerait pas le nombre de hamburgers et de gâteaux au chocolat qu’on voit à l’écran, tant qu’à y être ?

L’ARME ET LARMES
Deux cents artistes, comme Julianne Moore (que j’adore) ou JJ Abrams (que j’adore aussi) ont signé une lettre que je n’adore pas du tout. « Nous ne demandons pas à tout le monde d’arrêter de montrer des armes à l’écran. Nous demandons aux scénaristes, aux réalisateurs et aux producteurs de faire attention aux violences par armes à feu montrées à l’écran et à promouvoir la sécurité dans le maniement de ces armes ».

Le cinéma est un art, produit par des créateurs. Chaque fois qu’on parle de « contrôler », « modérer » ou « s’ingérer » dans le processus créatif, ça me fait grincer des dents.

Je ne vais pas au cinéma pour :
1 - me faire faire la leçon ;
2 - suivre un cours de bienséance ;
3 - écouter une heure et demie de messages d’intérêt public.

« Promouvoir la sécurité dans le maniement des armes », mais quelle farce ! Les films ne sont pas là pour « promouvoir » quoi que ce soit.

Il faut vraiment avoir un urgent besoin de signaler sa vertu pour cosigner une lettre qui propose de transformer un art qui peut parfois être subversif et dérangeant en une propagande Calinours.

Il faut surtout se mettre la tête dans le sable pour penser deux secondes que si on voit à l’écran un personnage qui prend soin de bien mettre son cran d’arrêt sur son fusil, ça va changer quoi que ce soit alors que dans le reste de la société, les armes sont aussi accessibles que des bonbons.

La première phrase de la lettre signée par ces 200 vedettes me laisse pantoise. « Les armes sont omniprésentes à la télé et au cinéma dans tous les coins du globe, mais seuls les États-Unis connaissent une épidémie de violence armée ».

Ben justement ! C’est bien la preuve que ce sont les lois américaines qui doivent changer et pas le cinéma américain ou la télé américaine.

UNE OFFRE QU’ON NE PEUT REFUSER
J’imagine très bien à quoi ressemblerait le film Le parrain s’il était produit aujourd’hui.

Une des scènes classiques du film se déroule après le meurtre de Paulie, quand Clemenza dit à Rocco « Leave the gun – take the cannoli. », « Laisse le fusil, prend les pâtisseries » (une phrase improvisée par l’acteur Richard S. Castellano).

En 2022, le Comité de bienfaisance responsable de la révision des scénarios (CBRRS) dicterait que la réplique soit : « Ne laisse pas ce fusil sur une banquette de voiture, on ne sait jamais qui pourrait mettre la main dessus, un enfant pourrait tuer un innocent. Et surtout, laisse ces pâtisseries qui ont un taux de gras saturés beaucoup trop élevé ».

On ne rigole pas avec la mafia de la rectitude.
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